Injures publiques, imputations dommageables, outrage au chef de l’État et propagation de faux bruits, le procureur général près la Cour de cassation veut poursuivre Jean-Marc Kabund, et une requête a été adressée au président de l’Assemblée nationale pour lever ses immunités.
C’est en somme la réponse du berger à la bergère, avec une justice inféodée au régime Tshisekedi, en père fouettard ! Ainsi, après l’armée numérique sur les réseaux sociaux, l’Assemblée nationale avec son action disciplinaire, le pouvoir sort son arme fatale, la cour de cassation, pour « punir » Jean Marc Kabund, qui a « bouffé » du Tshisekedi, dans une conférence de presse lundi 18 juillet, en sa résidence à Kingabwa.
Les propos de l’ancien Premier Vice-président de l’Assemblée nationale contre le président congolais Félix Tshisekedi ont fait mouche et mal ! Il devra donc en répondre et déjà l’UDPS, son ancien parti politique, par la bouche d’Augustin Kabuya, réclame son siège à la chambre basse du parlement.
Mais sans se démonter, le concerné a déclaré dans une interview accordée vendredi 22 juillet à la radio française RFI : « l’assemblée nationale est devenue une véritable caisse de résonnance dans laquelle on assiste à des règlements de comptes“.
L’élu du Mont-Amba (Kinshasa) a fait cette déclaration après avoir été mis sous le coup d’action disciplinaire de l’Assemblée nationale, mesure qu’il qualifie d’ « expression de la peur et panique ». En effet, l’Assemblée nationale a ouvert à charge du député Kabund un dossier après des « propos injurieux », « diffamatoires » et qu’il aurait tenu à l’endroit de Félix Tshisekedi.
Dans son point de presse tenu lundi 18 juillet, Jean Marc Kabund a déclaré que le régime de Tshisekedi a échoué, et appelé la population à ne pas lui accorder un second mandat en 2023.
Pour rappel, François Beya, ancien conseiller spécial du président congolais croupit actuellement en prison pour des propos désobligeants qu’il aurait tenus contre Félix Tshisekedi…