Le Vice-Premier ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, confirme que le Président rwandais Paul Kagame a accepté le retour de combattants de la Force démocratique de libération du Rwanda (FDLR), encore en RDC. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse conjointe avec son collègue de la Communication et médias Patrick Muyaya ce jeudi 07 juillet.
« Pour la première fois de manière claire et nette, le Rwanda à travers son président accepte le principe du retour des réfugiés en particulier les membres du FDLR sur territoire national (…) Les Rwandais n’ont jamais accepté qu’on dise que le FDLR rentre de ce côté-là ! Ils disaient que ce sont génocidaire nous n’avons rien à faire avec eux, cela dans la ligne du communiqué du 21 Avril signé à Nairobi par le président Tshisekedi, Kagame, Museveni etc. », a déclaré Christophe Lutundula
« Au nom de quoi refuse-t-il à d’autres Rwandais de rentrer chez eux ? Pourquoi ne veut-il pas organiser un dialogue national à cet égard ? », s’interrogeait Ntumba Luaba.

Pourtant, plus de 12000 combattants FDLR ont déjà été rapatriés et réintégrés dans la société rwandaise depuis 2001, rapportait d’ailleurs Vincent Karega, ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa, début juin. Beaucoup de ces rebelles sont passés par le centre de transit de Mutobo, à Ruhengeri au Nord du pays, à environ deux heures de la capitale, Kigali.
Vincent Karega reprenait les chiffres rapportés par la Commission de démobilisation et de réintégration (RDRC). Selon la RDRC, 75% des ex-combattants sont aujourd’hui économiquement actifs. Cette institution a notamment été appuyée par la Banque mondiale à travers le Projet de démobilisation et de réinsertion d’urgence et le Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration. Lire aussi : RDC : le M23 transforme le cessez-le-feu de Luanda en pétard mouillé
Avec Actualité.cd