On devait s’y attendre. L’odeur du cash attire les prédateurs. Reconnue hier encore par la profession pétrolière comme la personnification d’un canard boiteux avec des dettes sociales abyssales et des pompes désespérément à sec, la Sonahydroc est devenue à nouveau fréquentable, grâce notamment aux efforts impulsés par son nouveau comité de gestion conduit par l’ingénieur Hubert Miyimi Muwawa.
D’entreprise en état de faillite, le nouveau leadership placé à la tête de Sonahydroc grâce à la volonté du Président Félix Tshisekedi, a fait qu’aujourd’hui, cette entreprise commerciale fait désormais la fierté du pays, au point de recevoir des satisfécits des organismes comme le Comité de pilotage et de réformes des entreprises publiques (Copirep), du Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), et du ministère de tutelle.
Il faut dire que la Sonahydroc vient de loin. A l’avènement du comité Hubert Miyimi, cette entreprise, créée pour être la vitrine de l’Etat en matière de l’amont et de l’aval pétrolier, ne payait pas de mine : des arriérés sociaux longs comme le bras, des engagements financiers extérieurs de plus de 14 millions USD, des fonds de roulement inexistants, et des agents et cadres en pleine déprime.
En moins de trois ans maintenant, grâce à la politique volontariste imprimée par le Chef de l’Etat qui a fait mettre une subvention de 10 millions USD à la disposition de l’entreprise, et à l’ingéniosité de son comité de gestion, Sonahydroc affiche aujourd’hui l’image d’une société prospère, après l’apurement de sa dette sociale, le renouvellement de son charroi automobile, la reprise de ses importations des produits, et l’amélioration sensible de sa trésorerie et de ses états financiers.
Des résultats autant spectaculaires dans un laps aussi court, que l’entreprise est en passe de signer un partenariat à long terme avec une grande banque de la place, pour un crédit revolving de 130 millions de dollars US pour ses importations des produits pétroliers.
Une telle nouvelle ne pouvait pas passer inaperçue aux yeux de certains chasseurs de primes embusqués dans le microcosme politique congolais, et qui semblent faire profession de profiteurs des travaux finis.
C’est ce qui explique la montée en puissance ces derniers temps des fausses accusations contre le Comité de gestion de Sonahydroc, plus précisément contre son Directeur général, qui bénéficie pourtant de l’attention soutenue du Président de la République Félix Tshisekedi, et de l’appui unanime de tous les cadres et agents de l’entreprise. Lire aussi : Message de vœux de SONAHYDROC SA au Président de la République à l’occasion de la fête de la nativité 2019 et de nouvel an 2020