Vingt-cinq personnes, pour la plupart des femmes vendeuses, sont mortes électrocutées à la suite de la rupture d’un câble électrique à haute tension, mercredi matin au Quartier Matadi Kibala dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa.
Le drame est survenu pendant la forte pluie qui s’est abattue sur la ville, entraînant la rupture du câble, qui est tombé sur les vendeuses de ce marché informel mais très fréquenté.
En effet, parmi ces 25 personnes, on dénombre 23 femmes qui sont mortes sur place, électrocutées ce mercredi 2 février 2022. Lyly Tambwe, commandant de la police district de Mont-Ngafula confirme le chiffre et précise que les victimes sont pour la plupart des vendeuses d’un marché local. L’accident s’est déroulé précisément à l’arrêt le Rocher.
« L’incident s’est déroulé à deux endroits différents sur le même tronçon de Matadi Kibala. Lorsque le câble est tombé, on a parlé de 4 morts, mais un autre endroit, on parle d’une vingtaine de morts »
Une fois de plus se pose en RDC le problème des constructions et occupations anarchiques des espaces, et la question liée aux occupations des espaces frappés de servitude de réseau électrique, qui est gouvernée par deux textes : l’Arrêté interministériel du 29 Octobre 1993, et le décret du 2 juin 1928.
En effet, les prescriptions urbanistiques interdisent l’occupation de cette emprise de Haute Tension, mais la population passe toujours outre, encouragée en cela par des agents véreux des services fonciers qui leur accordent l’achat des espaces.
Or cette zone concernée par ce drame est frappée d’une servitude non aedificandi.
Du côté de la SNEL, on assure que « plusieurs personnes à Mitendi avaient été déjà payées pour quitter la servitude, là où les lignes passent. On a déjà déploré cela »