Patrick Munyomo

En province du Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, les enseignants membres de la force syndicale nationale FOSYNAT décident de poursuivre la grève jusqu’à ce que le gouvernement répondra à leurs desiderata, dont l’amélioration des conditions sociales, surtout la situation salariale.

Une pétition déjà en cours pour le départ de Tony Mwaba

Dans une assemblée générale ce lundi 18 octobre, ces enseignants ont indiqué qu’ils ne vont pas céder aux intimidations des autorités.  Ils ont d’ailleurs lancé il y a quelques jours une pétition qui enregistre déjà 85 000 signatures pour faire partir le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Tony Mwaba, qu’ils accusent de violation de la constitution en son article 39 qui garantit à tout fonctionnaire le droit de grève.

Les enseignants appelés à approcher les autorités

Du côté des élus, l’on appelle les enseignants à mettre un peu d’eau dans le vin. « Certes vous êtes dans vos droits de faire la grève, mais la radicalisation risque de nous faire perdre beaucoup sur nos plaidoyers auprès de Monsieur le Ministre de l’EPST Tony Mwaba, qui manifeste beaucoup d’intérêt à notre Province, comme dernièrement nous avons bénéficié de la réactivation de deux bureaux de coordination d’écoles dont le 11ieme CAC (Anglicanes) et ECK (Kimbanguistes).Chers enseignants de la FOSYNAT/NK, professeur Shamavu Innocent, privilégions la voie de la concession. » Ainsi s’est adressé le député national élu de Goma, Patrick Munyomo aux enseignants grévistes

Selon lui, ailleurs les choses semblent évoluer positivement parce que les synergies des enseignants approchent le Gouvernement et discutent pour chercher un terrain d’entente.

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« Nous devons aussi aller dans ce sens au Nord-Kivu afin de reprendre le chemin de l’école pour sauver les élèves qui sont nos enfants », insiste le député Patrick Munyomo

Amour Imani Christian