Congolais battu par la police indienne

C’est depuis lundi 02 août dernier qu’un étudiant congolais, Joel S. Malu, 27 ans, a été trouvé mort dans un cachot de la police indienne dans la ville de Bangalore.

 Aux dires de certains témoignage, la victime avait subi auparavant une bastonnade en règle des mêmes policiers avant d’être jeté au cachot.

Cet énième drame contre les africains au pays d’Indira Ghandi a occasionné une nouvelle fois la colère de la diaspora africaine dans ce pays, au point de susciter un début d’émeute vite réprimée à coups de bâton par la police indienne.

Curieusement, trois jours après ce drame qui frappe une nouvelle fois un compatriote en Inde, aucune réaction officielle, même pas des condoléances à la famille de la victime, n’a été enregistrée. A Kinshasa, le Gouvernement qui célèbre ses 100 jours de prestations en se votant soi-même des bravos frénétiques, donne l’impression de se taire dans toutes les langues.

Dans la rue, quelques velléités de soulèvement des étudiants qui tentaient de s’en prendre aux biens des indo-pakistanais à Kinshasa, ont vite été étouffées par la police, qui s’est aussitôt érigée en gardienne des lieux de négoce des ressortissants indiens.

A Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, où la population s’est attaquée aux commerces des sujets indiens ce mercredi 4 août, la police a sévit à coup de gaz lacrymogènes.

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