Hôtel de Ville Kinshasa

La Regideso vient d’annoncer qu’elle va procéder, dans les prochaines heures, à la coupure de l’eau dans les installations de l’hôtel de Ville de Kinshasa et de l’Abattoir de Masina pour insolvabilité. Selon le service de recouvrement de cette société, l’unique à fournir de l’eau sur toute l’étendue du pays, l’Hôtel de Ville de Kinshasa a une dette de 3.400.000.000 de Francs congolais, l’Abattoir en a pour 22.400.000 FC, le stade des Martyrs de la Pentecôte 723.000.000 FC tandis que le stade Tata Raphaël doit à la Regideso 226.000.000 de FC.

L’Abattoir a envoyé la Regideso auprès de l’Hôtel de Ville pour paiement et à son tour, l’institution de Gentiny Ngobila a renvoyé la Régideso auprès de l’Abattoir pour régler son litige. Un vilain jeu au caractère irresponsable.

Le service de recouvrement de ladite société a aussi dénoncé sur Top Congo qu’après avoir procédé à l’interruption de la fourniture d’eau au stade Tata Raphaël, il vient d’apprendre que ce stade continue de bénéficier de l’eau de la Regideso. Le service de recouvrement préconise une descente sur le lieu pour faire le constat.

Le petit peuple, malgré sa souffrance qui dépasse tout entendement, paie les factures de la Regideso et de la SNÉL. Souvent, la Regideso menace de déterrer les tuyaux des consommateurs de la cité, parfois pour un retard des deux à trois factures dont les mètres cubes de consommation sont très inférieurs à ceux qui sont facturés.

Dans plusieurs quartiers de la capitale, l’eau ne coule qu’une à deux fois la semaine et quelquefois, durant moins de 30 minutes. Mais facture n’est pas calculée selon la consommation, elle est faite selon la présentation de la parcelle ou le nombre de maisons ou d’appartements qui s’y trouvent. Un autre constat, à chaque fois, la facturation ne fait qu’augmenter alors que l’eau n’a été fournie que dix jours seulement le mois, pour 30 à 45 minutes au lieu de 24h/24h pendant 30 jours. Triste réalité ! Lire aussi: L’Hôtel de ville de Kinshasa s’est réuni en urgence pour éradiquer le phénomène kidnapping

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Gel Boumbe