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Nyiragongo : la MONUSCO recueille en hélico les infos sur l’activité volcanique

Vol d'hélico Monusco sur Goma

Vol d'hélico Monusco sur Goma

La MONUSCO s’active pour apporter son soutien aux autorités congolaises dans l’organisation de la réponse à l’éruption du Nyiragongo. Depuis le samedi 22 mai 2021, la mission onusienne a effectué 8 vols de reconnaissance en hélicoptère et 2 vols de drones au-dessus de la zone pour recueillir des informations sur l’activité du volcan.

La mission onusienne maintient un niveau d’alerte élevé.  Certains de ses vols embarquent des volcanologues pour évaluer la trajectoire de la larve.  Ces informations recueillies sont livrées aux autorités locales pour les aider à secourir les populations, a précisé Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

Vue aérienne des fissures au sol, provoquées par les tremblements de terre

Au sol, une équipe du génie civil et militaire de la Mission a inspecté ce mardi la zone touchée par la catastrophe pour évaluer l’ampleur des dégâts.

« Avec le reste de la communauté humanitaire sur place, les équipes de l’ONU contribuent aux efforts du Gouvernement pour assurer eau, abris, soins de santé ou encore réunification familiale.  L’ONU mobilise d’autres matériels et appui.  Sa Mission est prête à déblayer les routes principales vers Goma, aussi tôt que les conditions le permettront », a-t-il ajouté.

Les humanitaires en action

Les agences humanitaires ont créé une cellule de crise à Goma pour coordonner les évaluations et les secours.

Le Ministre de la Santé et les humanitaires sur terrain

Pour rappel, plusieurs villages ont été affectés suite à l’éruption du volcan Nyiragongo à l’Est de la RDC. « Il est à craindre que de nombreuses personnes soient sans abri », a déclaré, lundi, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui mène avec ses partenaires une mission pour évaluer les besoins humanitaires dans les zones touchées.

Les équipes du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) sont mobilisées pour réunir les enfants séparés de leurs familles alors qu’ils fuyaient l’éruption du volcan Nyiragongo.

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RDC a pour sa part réitéré son engagement à apporter l’appui nécessaire aux autorités pour évaluer rapidement les besoins et sauver des vies.

Pendant ce temps, 64 personnes en provenance de la RDC sont arrivées ce matin dans le secteur de Busesamana en district de Rubavu (Rwanda), fuyant les émanations toxiques de la lave rocheuse du volcan Nyiragongo

Ce gaz venant de la lave a déjà fait plusieurs victimes, coté congolais, dans la zone de Kibati. Ces réfugiés ont été placés dans les églises où ils sont pris en charge par la Croix rouge du Rwanda.

L’ assistance s’organise petit-à-petit

Sur place à Goma, l’aide s’organise petit-à-petit, un lot important de tôles sera remis aux familles sinistrées identifiées par la protection civile et leur comité représentatif, sur base d’un avis technique de L’OVG qui doit garantir toute la sécurité du site qui servira pour la construction de ces abris.

La ville et ses environs continuent cependant d’être secoués par de fortes secousses sismiques, 119 tremblements de terre ont été enregistrés lundi 24 mai 2021. D’après l’Observatoire volcanologique de Goma, l’ampleur diminue progressivement et le spectre du danger tend à s’éloigner. Précisions du Directeur scientifique, Kasereka Mahinda les risques d’éruption sont minimales, mais les tremblements de terre persistent. A l’OVG,  la paie des primes des agents de l’OVG a démarré, ainsi que la prise en charge des blessés et des sinistrés estimés à près de 2.000 familles. Lire aussi: Tremblement de terre à Goma : Un immeuble s’écroule et fait 7 blessés

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