Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi, du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi va hériter de plusieurs dossiers laissés par son prédécesseur, Thomas Luhaka.
Aussitôt nommé, le président de l’Association des professeurs de l’Université pédagogique nationale, Raoul Ekwampok qui attendait le nouveau Gouvernement pour soumettre leurs revendications, a déjà affûté ses armes pour « affronter » le nouveau patron de l’ESU.
L’un des “warriors” de l’Union Sacrée de la Nation, le député national élu de la circonscription de Butembo dans la province du Nord-Kivu, sera face aux multiples défis qui se dressent dans l’amélioration des conditions de vie des enseignants et des études.
Dans le lot, la fixation des frais académiques, la vente de syllabus ou les frais de droit d’auteur imposé aux étudiants par les professeurs, chef des travaux et leurs assistants, pratique devenue une condition inéluctable pour la réussite à l’Université ; la corruption à travers le système de « branchement » et le phénomène « points sexuellement transmissibles » ;
Les conflits entre les membres de comité de gestion et l’organisation des élections des recteurs ; le dossier “trop perçu” sur l’achat du crédit véhicules dotés aux professeurs ; la lutte contre les antivaleurs qui minent le secteur de l’ESU.
Dans cette multitude de défis figure aussi la problématique du financement du troisième cycle ; la poursuite des travaux du projet de l’interconnexion des universités, lancé par son prédécesseur.
Muhindo Nzangi étant un homme tranchant dans ses prises de position, il est capable de relever le défi. Un défi académique avec autant de préalables.
Dans un an et six mois, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire devrait donc réaliser cet exploit qui lui sera bénéfique, à la limite des moyens qui seront mis à sa disposition. Lire aussi: Esu : Thomas Luhaka relance le réseau d’interconnexion des Universités
Gel Boumbe