Zoé Kabila

Un équipage d’élus nationaux et des représentants de la Présidence de la République, séjourne depuis le début de la semaine à Kalemie, dans la province du Tanganyika.                          

Leur mission principale, aux dires d’un des députés élu du coin, identifier au sein de l’Assemblée provinciale, une nouvelle majorité acquise à la vision du Chef de l’Etat, et donc à L’Union sacrée, dans une province où le Gouverneur en place, Zoé Kabila, avait ouvertement décliné l’offre d’adhésion à la nouvelle dynamique politique insufflée par le Président de la République.

Une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, montre un des élus, chef de la délégation, affirmant haut et fort, que les acteurs politiques du Tanganyika qui se montrent encore rétifs à l’union sacrée, « seront bientôt broyés par le Chef de l’Etat ».

Ce mercredi, dans une tribune publiée dans des médias et des réseaux sociaux, un cacique du régime Kabila et également député national, le professeur Celestin Mbuyu Musao, ancien ministre de l’intérieur, a dénoncé « des propos qui touchent la sensibilité nationale et font réfléchir mille fois ».

Selon Celestin Mbuyu, il n’est pas normal que dans la province du Tanganyika, « où l’élan du développement semble aller bon train avec l’exécutif Zoé Kabila, l’on y décide une crise politique meurtrière ».

Pour lui, cette démarche « qui n’a rien de démocratique, creuse un fossé béant entre les aspirations du peuple congolais, et les appétits politiciens d’un régime qui a horreur de se conformer aux prescrits légaux et réglementaires ».

Cette nouvelle approche, « qui plante le décor d’une tabula rasa antidémocratique, tue à petit feu le fondement légal de notre Etat », conclut Celestin Mbuyu.

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