Félix Tshisekedi

Après les récentes tueries des civils, qui ont fait 10 morts la nuit du lundi 8 à mardi 9 février 2021 dans le village Mwenda, entité située en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, les habitants de Goma et ressortissants du secteur précité, condamnent ces nouvelles tueries orchestrées par les terroristes ADF.

Dans une interview avec infocongo.net, maître Anicet Nguliko porte-parole de l’association des ressortissants de Ruwenzori à Goma, s’interroge sur ceux qui tuent la paisible population dans cette contrée :

« Nous déplorons la mort de nos frères qui ont péri là-bas, qui ont été égorgés sommairement par les rebelles que les gens continuent à appeler les ADF, ils les appellent comme ils veulent, mais nous nous connaissons que ces sont des rebelles puisque jusqu’à présent on ne les a pas bien identifiés, et nous attendons toujours ce que l’État va nous dire, puisque nous ne savons pas qui sont les vrais tueurs, qui sont réellement ces vrais égorgeurs » s’interroge-t-il.

Alors que le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a pris les commandes de l’Union africaine, les ressortissants du secteur Ruwenzori habitants en ville de Goma, l’appellent à se pencher sur la situation sécuritaire de la région de Beni:

« En tant que président en exercice de l’Union africaine, nous lui jetons d’abord des fleurs puisque cela fait l’honneur de notre pays, mais nous voudrions que cela profite aux congolais, que nous nous puissions profiter de ce statut pour un peu sourire. Excellence monsieur le président vraiment nous avons besoin de la paix, faîtes de tout votre mieux s’il vous plaît, de coopérer avec les autres pays », exhorte maître Anicet Nguliko

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Il sied de rappeler que ces jours-ci, le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, est devenu un véritable chemin de la croix, les paisibles populations continuent à être abattues au jour le jour, pour preuve, en l’intervalle de deux jours, les présumés rebelles ADF ont assassiné au-moins 15 personnes selon les sources sur place.

Yannick Warangasi/ Goma