Vital Kamerhe

Condamné à 20 ans de travaux forcés au premier degré, le procès en appel de Vital Kamerhe est fixé à la cour d’Appel de Kinshasa Gombe en date du 15 février 2021. Lire aussi: 9ème demande de mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe rejetée

Ce procès reprend après 5 mois de suspension à la suite de certaines irrégularités sur le mode de la saisine de la cour, va bien reprendre dans un climat politique incertain entre la mouvance présidentielle et le clan Kabila qui s’entr’accusent au sujet de la détention du président de l’UNC.

Si pour L’UDPS parti au pouvoir, c’est le FCC qui trainerait monsieur Kamerhe en justice, pour le FCC en revanche, il s’agit d’une ironie intolérable, car après ce procès, certains juges ont connu de promotion de la part du chef de l’État qui les a remerciés d’une façon ou d’une autre pour le travail abattu pour la République.

Alors qu’il y a des rumeurs faisant étant d’une éventuelle nomination, de Vital Kamerhe comme Premier ministre, est-ce que ne serait-il pas dans cette optique que le juge en appel veut accélérer le procès pour laisser libre celui que d’aucuns appellent pacificateur, en prison depuis aujourd’hui plusieurs mois.

Ne serait-il pas question d’appliquer l’accord de Nairobi signé entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, qui reconnaissait le poste de Premier ministre à l’UNC.

Cependant il reste à savoir si ces tractations seront prises en compte ou considérée à l’Union sacrée.

Il faut rappeler que Vitale Kamerhe avait été condamné au premier degré à 20 ans de travaux forcés pour détournement des derniers publics.

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Azarias Mokonzi/Beni