Le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo a ouvert ce mardi 29 décembre 2020, les audiences de flagrance contre les civils accusés d’avoir attaqué le week-end dernier à Bulongo les services spécialisés dont les FARDC-PNC-FAIB, lors d’une patrouille mixte à Rwangoma, en pleine ville de Beni.
Une vingtaine de prévenus comparaissent à la barre. Le ministère public les poursuit pour diverses infractions dont trouble à l’ordre public.
L’audience du jour a été consacrée à la présentation des prévenus. Parmi eux figurent certains qui ont été arrêtés à Bulongo et d’autres à Beni-Rwangoma, lors des échauffourées eux et l’armée.
Maître Élie Vaumawa, avocat de la défense, a rejeté des allégations portées par le ministère public et regrette que des prévenus civils comparaissent devant le tribunal militaire « nous avons dit que ces gens sont des civils, il faut que ceux-ci soient déférés devant leurs juges naturels », recommande-t-il.
Il appelle ses clients au calme surtout la population de Rwenzori et Rwangoma à l’appaisement étant donné qu’ils sont entre les mains d’une bonne défense « moi je crois que leurs enfants ne sont pas délaissés, il y a un collectif d’avocats de bonne foi qui sont en train de les défendre, ils doivent rester calmes, garder leur quiétude en observant le cours du procès », indique-t-il.
Les audiences vont se poursuivre mercredi 30 décembre.
Azarias Mokonzi/Beni