Goma: une jeune fille kidnappée au quartier Ndosho

Danielle Malira, jeune fille du quartier Ndosho, dans la commune de Karisimbi, à Goma (Nord-Kivu) a été kidnappée et prise en otage par des inconnu, samedi 12 décembre en début de soirée.

C’est le président communal de la jeunesse de Karisimbi, Claude Rugo, qui livre la nouvelle à infocongo.net. Il indique que la disparition de la victime est intervenue dans des circonstances non élucidées car la victime venait de quitter son domicile pour son lieu de travail « c’est avec les larmes aux yeux qu’on est en train de fustiger, de regretter la disparition dans un milieu inconnu d’une brave femme, jeune du quartier Ndosho, Daniella Malira, elle a quitté chez elle vers le lieu de son travail et vers le soir, mademoiselle Daniella n’est plus revenue à la maison », témoigne-t-il.

Rugo ajoute que les ravisseurs exigent une somme de sept mille dollars américain (7000$) pour la libération de la fille Daniella Malira qui reste en captivité : «ces inciviques, ces gens de mauvaise foi ont commencé à exiger un montant colossal de sept mille dollars pour qu’elle soit libérée, chose qu’on est en train de condamner fort », ajoute-t-il.

Le numéro un de la jeunesse de la commune de Karisimbi, appelle le gouvernement provincial à s’impliquer dans cette affaire de Ndosho, où l’insécurité est devenue monnaie courante « ces derniers temps les cas de kidnappings battent le record, il n’y a pas longtemps, on a kidnappé deux de nos jeunes, ils ont fait plus de quatre jours entre les mains des kidnappeurs, il y a trois autres de nos jeunes qui continuent à souffrir entre leurs mains, et nous nous sommes en train de condamner ces actes. Nous appelons avec toute énergie l’implication de nos autorités pour que notre jeune, une dame forte soit retrouvée le plutôt possible, sinon, le conseil communal de la jeunesse pourra passer aux actions à la vitesse supérieure » appelle Claude Rugo.

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Au même moment, il demande aux autorités de diligenter les enquêtes dans la maison de télécommunication Airtel car selon lui, c’est le réseau qu’utilisent les ravisseurs « vraiment que les autorités mettent la pression sur le réseau Airtel puisque le numéro que ces bandits utilisent c’est un numéro Airtel », conclut-il.

Il sied de rappeler que le quartier Ndosho est devenu un véritable chemin de la croix, comme preuve le vendredi 4 décembre dernier au-moins huit civils avaient été abattus par des bandits inconnus.

Yannick Warangasi/Goma