Lutte contre le SIDA: A Beni, les jeunes étudiantes plus affectées

Le dernier rapport publié par le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS) inquiète au plus haut niveau les étudiants de la ville de Beni, au Nord-Kivu.

Ce rapport indique que la majorité des personnes affectées par le SIDA pour les deux derniers trimestres sont des étudiants dont l’âge varie entre 17 et 18 ans.

Pour le président de l’Université Officielle de Semuliki (UOS), la seule université de l’État dans la ville et le territoire de Beni, la principale cause de cette maladie en milieu estudiantin est une monté en puissance de l’immoralité de la part d’hommes adultes qui entretiennent des relations sexuelles avec des jeunes étudiantes.

Montée en puissance de l’mmoralité

Fabrice Mwalahali estime que ce comportement favorise la propagation du virus, c’est pourquoi il en appelle à plus de responsabilité :

« Cette situation s’expliquerait aussi par une monté en puissance de l’immoralité de la part des grandes personnes, ça veut dire des vieux papas commencent désormais à s’adresser plutôt aux étudiantes, ça paraît comme une voie de propagation du virus », fait-il savoir.

La pauvreté accrue serait aussi l’une des causes de la propagation de cette maladie pour certaines jeunes filles dont les familles respectives sont en quête d’argent « pour certaines jeunes filles la pauvreté dans leurs familles respectives est parfois à la base du fait que celles-ci se livrent à la prostitution en vue d’obtenir quelque chose en termes d’argent et subvenir à leurs besoins, je voudrais quand même nous appeler à plus de responsabilité et à une discipline ».

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Abstinence et discipline pour lutter contre le propagation du Vih/Sida

Cependant pour mettre un terme à cette maladie, cet autre jeune, Dady Azor, estime que la meilleure façon possible pour y arriver demeure l’abstinence sexuelle et un comportement rationnel face à soi-même et à ses proches : « ça nous appelle tous à la responsabilité, le bon moyen c’est l’abstinence pour les jeunes, d’autant plus qu’une fois qu’on s’abstient, on ne court aucun risque, en tout cas aucun », conseille-t-il.

Certaines jeunes filles contactées aussi à ce sujet mettent à la base de cette situation la non-information sexuelle des enfants de la part de leurs parents.

C’est à l’exemple de Isabelle Nzalamingi, l’une des filles de Beni qui appelle les parents à éduquer sexuellement leurs enfants en vue d’éviter cette situation.

Il faut rappeler que cette journée a été célébrée sous le thème « Solidarité mondiale et responsabilité »

Azarias Mokonzi/Beni