Sadc: premier revers diplomatique pour Félix Tshisekedi

A Gaborone, Félix Tshisekedi n’a pas été à la fête. Lors du dernier Sommet de la Troïka de la Sadec qui s’est tenu le vendredi 27 novembre dans la capitale du Botswana, le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi, n’a pas trouvé preneur pour son projet d’ « Union Sacrée pour la République » qu’il s’apprête à expérimenter dans son pays, au mieux, en foulant aux pieds les règles démocratiques de base.

A la quasi-unanimité, ses pairs de la Sadc, ont tenu à lui rappeler que la Sous-région de l’Afrique australe a plus que besoin de paix et de stabilité, et non des nouveaux hommes forts qui cherchent à mettre le feu à leur propre pays, juste pour prouver leur propre existence.          

Premier revers diplomatique pour Félix Tshisekedi

Les autres Chefs d’États présents à Gaborone, ont dit, pour certains même sans prendre des gants, qu’en politique, le respect des engagements souscrits est un principe sacro-saint, et qu’il avait intérêt à retourner auprès de son partenaire de coalition pour discuter utilement de leur accord initial, quitte à se mettre d’accord sur d’éventuels aménagements de celui-ci.

Et pour mieux faire comprendre à leur collègue du Congo-Kinshasa qu’ils ne parlaient pas en l’air, ils ont refusé de renvoyer la Présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda, comme le voulait Félix Tshisekedi. Pis encore, ils en ont fait la nouvelle Présidente du Forum des parlementaires de la Sadc, pour un bail de 2 ans, lui accordant ainsi une immunité supplémentaire.

Le Chef de l’Etat congolais a en horreur les personnes, fussent-elles ses propres collègues Chefs d’Etats, qui résistent à sa volonté souveraine: de colère, il a quitté le Sommet, pour rentrer en catastrophe à Kinshasa, où au moins, il a à son service, des bataillons de thuriféraires qui lui obéissent au doigt et à l’œil, et qui sont prêts à le suivre dans la moindre entreprise.

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