Barnabé Mulinganyo arrêté, risque 2 ans de prison

Jugé en procédure de flagrance, Barnabé Mulinganyo Wimana, président national du Rassemblement des leaders congolais risque d’être condamné à deux ans de prison pour offense au chef de l’Etat et 1 an pour menaces de mort, par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe.

Appréhendé par les services de sécurité, l’ancien Kadogo (enfant soldat), qui s’est illustré dans des émissions télévisées sur YouTube, en critiquant virulemment le chef de l’Etat et certains cadres de l’Udps dans leur gestion des affaires du pays.

Dans la matinée, trois agents des services des renseignements se sont présentés à son domicile et l’ont conduit aux bureaux de l’ANR. Barnabé Milinganyo Wimana a été par la suite acheminé au TGI de Kinshasa/Gombe, qui vient donc de le condamner.

En effet, l’analyste politique pro-FCC, Barnabe Mulinganyo comparaissait ce samedi soir, accusé d’avoir proféré des menaces de mort contre le chef de l’Etat lors d’une interview qui circule sur les réseaux sociaux.

Dans les griefs qui sont mis à sa charge, on voit Barnabé Mulinganyo dire « L’unique voie la plus facile pour que le Chef de l’Etat ne fasse pas tuer des gens est qu’il démissionne », « Ako zwa mbuma » je voulais dire « il va manger le fruit » : Barnabe Mulinganyo se justifie ainsi devant le TGI sur les accusations contre lui d’avoir proféré des menaces de mort contre le président congolais.

Puis, à la question de savoir ce qui se passerait s’il refusait de démissionner, Mulinganyo répond « Ako zwa mbuma alors ». Une phrase qui, dans le jargon kinois se traduit par : « Il recevra une balle ».

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Dans sa version devant les juges, l’accusé a plutôt affirmé qu’il voulait simplement dire « Il mangera le fruit ». Si ceci est bien la traduction littérale de sa déclaration, elle ne cadre pas cependant pas avec le contexte.