Population massacrée à Irumu en Ituri

Depuis la nuit du mardi 8 au mercredi 9 septembre dernier, le territoire d’Irumu connaît des attaques sanglantes des rebelles ougandais ADF.

Ces attaques ont été perpétrées notamment dans les agglomérations de Belu, à Nzungukuka et Tondoli toujours dans le même territoire, en Ituri. Plusieurs personnes ont été décapitées et leurs corps démembrés abandonnés dans la brousse et devant leurs cases.

Sans compter les blessés et d’autres dégâts matériels, la société dit avoir dans les deux jours des hostilités enregistrés plus de 50 personnes tuées et une vingtaine d’autres emportées dans la brousse.

Cette situation inquiète au plus au haut niveau cette structure citoyenne qui demande une attention particulière du gouvernement central pour stopper cette criminalité sans commune mesure.

Linga Benago Raphaël, plaide aussi pour le renforcement des effectifs militaires dans cette partie du territoire, où les militaires demeurent invisibles. Il justifie par ailleurs cette situation par l’absence des effectifs militaires observée dans ces agglomérations, et précise en effet que cela a permis à l’ennemi d’opérer sans connaître aucune inquiétude.

Cette même information est confirmée par le chef de la chefferie Banyali-Tshabi Étienne Babanelao, qui indique pour sa part que ces rebelles ont traversé le groupement Tondoli après avoir massacré une quarantaine de civils innocents.

Il condamne ces actes ignobles et appelle l’armée dans l’urgence pour maintenir la sécurité de peur que la situation ne dégénère.

A la suite de cette tragédie, plusieurs agglomérations et villages de ce territoire se font vidés de leurs habitants par crainte de subir la même barbarie.

Azarias Mokonzi/Beni

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