Le Sénat a pris acte du processus de retrait de la Monusco

Le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba et Leïla Zerrougui, représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC, ont abordé mercredi 09 septembre, les points relatifs au renouvellement du mandat et des stratégies conjointes du retrait de la Monusco.

A l’issue de l’audience, Mme Zerrougui a signifié que son objectif est de rencontrer toutes les institutions du pays pour bien préparer le départ des troupes onusiennes.

« J’ai commencé cet engagement avec la présidence de la République, puis Madame Mabunda et maintenant avec le Sénat pour qu’on soit d’accord et qu’on soit sur la même longueur d’ondes avec le Conseil de sécurité de l’ONU, sur les prochaines étapes pour préparer justement ce départ », a-t-elle expliqué. Et d’insister : « un départ que le Conseil de sécurité a dit responsable et durable. Donc, il ne faut pas fermer et revenir. Tout le monde au Conseil de sécurité est d’accord qu’après les élections de 2018, c’est le moment de partir ».

S’agissant de la question sécuritaire dans la partie Est de la RDC, Leïla Zerrougui appelle les Congolais à ne plus recourir aux exactions.

« Je pense qu’il y a un travail que les Congolais doivent faire entre eux pour que, quelque soient les conflits qu’on peut avoir, on peut être en divergence mais on ne peut pas être des ennemis », a conseillé la cheffe de la Monusco.

Par ailleurs, Leïla Zerrougui a incité les chefs de groupes armés à faire valoir les arguments politiques, juridiques et économiques mais pas la guerre. « On n’est pas d’accord, on peut être partenaire aujourd’hui et demain adversaire politique, mais on utilise le langage, la discussion, les arguments juridiques politiques et économiques mais pas la guerre », conclut-elle.

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La patronne de la Mission Onusienne a reconnu la sagesse et l’expertise diplomatique du président de la chambre haute du Parlement congolais.

Elle a confirmé la thèse de ceux qui pensent que Thambwe Mwamba à la tête du Sénat, c’est » le choix de l’expérience ».