Conseil des Ministres : Il y a nécessité d’enrayer la dépréciation du Franc congolais

La communication du président de la République, lors du conseil des Ministres de ce vendredi 24 juillet 2020, a été centrée autour de deux points :

1. Suivi des dossiers opposant la République Démocratique du Congo à des particuliers devant les instances judiciaires internationales ;

2. Nécessité d’enrayer la dépréciation du Franc congolais.

S’agissant du premier point, le Président a été informé de l’existence de plusieurs litiges en procédure de fond ou en exécution forcée actuellement pendants devant les instances judiciaires internationales.

À ce sujet, le Chef de l’État a déploré le fait que des arrangements à l’amiable n’aient pas point été privilégiés en ces occasions, ni des provisions d’honoraires d’avocats payés en temps utiles, avec toutes les conséquences préjudiciables que cela implique pour les intérêts du pays.

C’est pourquoi le Président de la République a instruit le Ministre ayant la Justice dans ses attributions et le Ministre des Finances de prendre, toutes affaires cessantes, les dispositions nécessaires pour régler ces problèmes.

Étant donné que la RDC est en programme avec les institutions de Breton Wood, Il y a lieu de veiller à ce que toutes ces procédures n’affectent pas les créances octroyées à la RDC par lesdites institutions, ce qui serait une catastrophe pour l’image de la RDC et son économie.

En ce qui concerne le Franc congolais, le chef de l’État a indiqué que le pouvoir d’achat de nos compatriotes, principalement les couches sociales les plus vulnérables et les masses populaires laborieuses qui subissent de plein fouet la dépréciation monétaire, et continue de baisser depuis un certain temps.

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Le Chef de l’État a réitéré à ce sujet l’instruction qu’il avait déjà donnée au Premier Ministre de veiller à ce que le Ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo qui ont la responsabilité de la stabilité de notre monnaie, prennent les mesures appropriées pour arrêter la dépréciation de celle-ci.

Le président de la République a manifesté sa détermination à s’impliquer personnellement dans le règlement de ce dossier en exigeant un rapport hebdomadaire à sujet.

Papy Roger Aezema