Après les vives tensions observées lundi 13 juillet 2020 au cours de la manifestation anti-Malonda organisée par la coalition Lamuka dans les villes de la province du Nord-Kivu, le gouverneur Carly Nzanzu Kasivita, s’est exprimé pour dénoncer avec « la dernière énergie le recrutement des hommes en armes » par certains États-majors des partis politiques lors de la marche pacifique à Goma.
Vus les dégâts enregistrés lors de cette marche, le chef de l’exécutif du Nord-Kivu s’est dit très inquiet.
Nzanzu Kasivita Carly a demandé par ailleurs, au parquet de diligenter des enquêtes afin que les auteurs soient poursuivis devant les instances judiciaires pour cet acte incivique à l’encontre d’un policier pendant la manifestation.
L’autorité provinciale du Nord-Kivu, l’a dit pendant sa visite de compassion à l’égard du policier poignardé à la poitrine par des hommes non autrement identifiés. Cet élément de la police est admis à l’hôpital Heal Africa au quartier Majengo partie nord de la ville de Goma où il poursuit des soins appropriés.
« Je suis préoccupé par ces attitudes non patriotiques de certains leaders politiques qui ont contribué de leurs moyens pour exposer la vie de la population à la pandémie. Les soi-disant responsables et intègres ne peuvent pas inciter la population au non respect des mesures drastiques alors que le pays est secoué par la covid-19 », a indiqué Carly Nzanzu Kasivita, Gouverneur du Nord-Kivu.
Le professionnalisme des éléments de l’ordre a été salué par l’exécutif provincial du Nord-Kivu car ils ont bien encadré la marche.
De l’autre côté, les manifestants ont dénoncé la brutalité et l’usage des balles réelles et bombes lacrymogènes lors de leur marche pacifique de lundi.
Bien que la marche ait été réprimée à Goma, le vice-gouverneur a reçu le mémorandum dans son office du travail déposé par certains manifestants alors qu’une paralysie s’observait dans une étendue de la ville où l’on pouvait voir les barricades dans des artères principales.
Azarias mokonzi/Beni