C’est fait, la mobilisation tous azimuts de la population de ce lundi 13 juillet à travers la marche organisée par la plateforme Lamuka sur toute l’étendue de la République du Congo n’a pas laissé indifférents certains leaders d’opinion.
C’est le cas de l’initiateur et président de « JeuneZeVieux », Serge Onyumbe, qui interpelle les politiciens congolais sur la symbolique de la mobilisation de la population lors de ces dernières manifestation dont celles organisées par l’Udps le lundi 09 juillet et Lamuka ce lundi 13 juillet dans toute la République :
« Je pense très humblement aujourd’hui qu’il n’est plus besoin de polémiquer sur le leadership en terme de foules. J’entends des voix qui se lèvent en disant que X a fait le plein, Y a fait moins de plein que l’autre.
La réalité politique en République Démocratique du Congo est que la population est une et unique lorsque la cause est commune. Nous constatons donc ici une volonté indéniable, imperturbable d’une population qui exprime une seule et même volonté certes en des temps différés mais nous nous constatons que c’est un même peuple congolais d’hier, celui d’aujourd’hui et peut être celui de demain qui s’exprime sur une question qui ne peut plus faire objet d’une abstraction dans le débat social.
Ne pas faire la sourde oreille aux revendications populaires
Il est donc recommandé aux politiques, aux décideurs de ne pas faire le sourd d’oreilles parce que cette situation qui aujourd’hui parait être spectaculaire dégénérer parce que une nation se forme toujours par sa nature et c’est cette racine qui est aujourd’hui dans la rue pour dire niet à Ronsard Malonda ».
Il faut noter que la marche projetée par Lamuka ce lundi 13 juillet a été violement dispersée par la Police sur toute l’étendue du pays. Cependant, dans la capitale Kinshasa, Jean Pierre Bemba a pu mobiliser un millier des congolais derrière cette cause commune qu’est le rejet de l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de la Céni et les propositions de loi Minaku-Sakata. De son côté, Moise Katumbi a annulé la marche prévue à Lubumbashi à la demande de la communauté Katangaise.
Jacques Kalokola