Embuscade à Djugu

11 personnes ont péri dans une embuscade tendue samedi 04 juillet 2020 par les miliciens CODECO à vers Matete non loin de Gina et Nyapara en territoire de Djugu (Ituri).

Les sources concordantes indiquent que onze corps ont été retrouvés sur le lieu du drame parmi lesquels figure celui de l’administrateur adjoint du territoire de Djugu, Kiza Mateso, trois policiers et un administrateur assistant de Mahagi tous étaient à bord d’un véhicule.

La  CODEPF Ituri qui confirme cette information, à travers son coordonnateur Me Kyeya Laurent souligne que d’autres détails viendront dans les heures qui viennent.

De son côté, l’administrateur intérimaire du territoire de Djugu, Alingi Adèle précise qu’un calme précaire est revenu après l’embuscade

Cette embuscade intervient après la neutralisation d’une dizaine des miliciens CODECO par l’armée loyaliste.

Pour rappel, la milice CODCO est très active en province de l’Ituri, malgré les efforts des FARDC pour en venir à bout. A côté des ces éléments négatifs, il faut signaler aussi les Mai-mai, qui donnent du fil à retordre aux forces armées du pays.

En effet, plusieurs autres morts ont été enregistrés dans un accrochage  ce même samedi 4 juillet  entre les FARDC et un groupe de miliciens Mai-mai dans le village de Bwanasula-Otomabere, dans le groupement de Bandavilemba, du territoire d’Irumu(Ituri).

A ce sujet, la Conservation pour le Respect des Droits Humains, une structure de défense des droits de l’homme, Antenne d’Irumu indique que cinq personnes ont perdu la vie lors de ces affrontements.

« Nous venons de compter au moins cinq morts dans des affrontements entre les FARDC et un groupe de miliciens Maï-maï samedi dernier », a indiqué Munyanderu Christophe, chef de cette organisation citoyenne, Antenne d’Irumu.

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Il ajoute que parmi les personnes mortes figurent des civils et des assaillants.

Munyanderu Christophe appelle ainsi tous les groupes armés à déposer les armes et de servir sous le drapeau Congolais en adhérant dans les rangs de l’armée congolaise.

Notons que cette situation a provoqué un déplacement de la population vers les milieux estimés sécurisés.

Azarias Mokonzi et Papy Roger Aezema /Beni