La première audience publique du procès Vital Kamerhe et consort vient d’avoir lieu ce 11 mai à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Ce procès tant attendu par les congolais a été retransmis en direct à la Radiotélévision nationale congolais, Rtnc, comme réclamé par le parti du prévenu Vital Kamerhe, Unc.
Pour ce premier jour du procès, il a été principalement question de la lecture des infractions retenues contre les prévenus Vital Kamerhe, Samir Jamal et Muyima Jeannot ; la vérification de leurs identités et leurs implications dans la gestion du programme des 100 jours du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo.

Le Ministère public a répondu positivement à la défense des trois prévenus qui ont comparu lors de ce procès sur la levée de copie des dossiers à laquelle elle n’a pas eu accès afin que le procès se déroule d’une manière égale, « armes égales ».
Samir et Kamerhe, ces deux inconnus
A la question du président de céans de savoir si Samir et Kamerhe se connaissent, les deux ont juré ne s’être jamais rencontrés avant le procès.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, a même dit qu’il ne connaissait pas personnellement le chargé de l’Import-export de la République , monsieur Muyima Jeannot, qui comparait aussi dans ce procès. Pour lui, c’était la première fois de le voir physiquement.

Dans la série des réactions, l’on peut citer celle du Professeur Georges Byeragi, économiste et cadre de l’Afdc-A de Bahati Lukwebo :
« Le procès sera long et va prendre quelques mois. Kamerhe voudrait profiter de ce show médiatique pour s’attirer encore de la sympathie mais ce ne sera pas le cas la prochaine fois. Il a cité beaucoup de noms, mais pas le nom du chef de l’Etat comme nombreux l’attendaient. On sent du mensonge en ce début de procès ».

La prochaine audience de ce procès est fixée dans deux semaines, le 25 mai en chambre de conseil, loin des caméras comme l’a précisé le président du Tribunal, afin de permettre à la défense d’acquérir tous les dossiers des charges mises sur le dos des prévenus.
le procès a été diffusé en direct à la télévision sur la chaine publique, RTNC.
Jacques Kalokola
