Blouse de médecin

Une paralysie a été signalée à l’hôpital général de référence, ex-Maman Yemo, comme dans d’autres centres hospitaliers de la capitale, où les blouses blanches affiliées à ce syndicat ont presté tout en respectant le mot d’ordre lancé par le secrétariat national dirigé par le Dr Senga Lwamba, Secrétaire général intérimaire : le suivi des malades en hospitalisation ; les laboratoires d’urgences et banques de sang ; les hôpitaux de la police nationale congolaise et des forces armées congolaises.

Les consultations de routine ainsi que les actes préprogrammés n’ont fait l’objet d’aucun suivi. Il faut noter que le motif principal de cette grève reste l’absence d’une suite favorable aux desiderata des médecins et consécutive à la décision du gouvernement de prélever l’impôt professionnel sur la rémunération (IPR) des fonctionnaires.

Touche pas à mes avantages

Sur ce point, le Synamed réaffirme que ses adhérents restent disposés à payer l’impôt calculé sur le salaire de base et la prime de risque, mais non pas sur les avantages sociaux, dont le transport et le logement.

Ce syndicat procédera à l’évaluation de cette action d’ici le samedi 25 janvier 2020 en vue d’une nouvelle orientation, a précisé le Dr Senga Lwamba.

Il faut noter que le Synamed est en pourparler depuis le mardi avec le banc gouvernemental dont le Vice-premier ministre et ministre du budget, le ministre de l’emploi, le ministre de la fonction publique, le ministre de la santé, le ministre délégué près le premier ministre. En effet, après les deux journées qui ont été consacrées aux exposés des motifs, la journée de ce jeudi 23 janvier 2020 est consacrée aux travaux en commissions, a confié à notre rédaction le porte-parole de ce syndicat, le Docteur Nzoku.

Lire :  Les médecins non primés toujours déterminés après une nuit à la belle étoile

Ainsi, connaissant la force de frappe de cette structure, le nouveau régime de Kinshasa devrait éviter toute confrontation avec ce redoutable syndicat pour sa capacité de radicalisation, car quand il commence, les autres suivent et la guerre devient totale, Adolphe Muzito et Augustin Matata en savent quelque chose. A bon entendeur, salut !

Jacques Kalokola