Réfugiés centrafricains

Au moins 90.000 réfugiés centrafricains se trouvant sur le sol congolais sont appelés à quitter la République démocratique du Congo et regagner leur pays en toute urgence et dans des conditions de sécurité les plus recommandables.

C’est ce qui ressort de l’appel lancé le 19 octobre 2019 par le gouverneur de la province du Nord-Oubangui, Izato Koloke, justifiant que ces réfugiés ont fui l’insécurité dans leur pays, créée par des groupes armés.

Selon lui, ce rapatriement est une nécessité parce que, note-t-il, certains réfugiés sont accusés de multiples exactions dans la province.

Leur présence dans des sites de transit ou des familles d’accueil attire aussi des rebelles à commettre des forfaits sur les populations locales.

Le 10 septembre dernier, des combattants Anti-Balaka ont fait incursion à Kpetene et Mbangaloko, localités périphériques de Gbadolite. Ces assaillants ont tué ainsi 50 villageois, puis incendié 38 habitations. Ils ont également pillé un grand nombre de bétails sous l’œil impuissant du gouvernement provincial.

Le chef de l’exécutif provincial promet de mener un plaidoyer pour que soit lancé le rapatriement volontaire de tous les réfugiés centrafricains, basés dans sa province. Leur présence, a-t-il estimé, devient source d’insécurité et, par conséquent, un défi pour le développement du Nord-Oubangui.

Raymond Befonda

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