Dur, dur pour les agents de la Régie des Voies aériennes (RVA) du Kasaï. Ils n’en peuvent plus, ils ont décidé de débrayer depuis mardi 24 septembre, par une grève sèche pour réclamer leurs arriérés de salaire évalués à 27 mois pour les uns et 30 mois pour les autres.
Excédés par l’indifférence des autorités de leur entreprise, à qui ils avaient donné un préavis de grève pour trouver une solution à leurs déboires, les agents qui ont vu, la mort dans l’âme, expirer ledit préavis, ont décidé d’arrêter toutes les activités.
« On avait échangé avec les autorités et ils nous avaient demandé de sursoir le mouvement. Nous avons accordé un préavis de deux semaines. On a encore ajouté deux semaines, puis une semaine. Après ces préavis, nous avons entamé un service minimum. On a épuisé toutes les procédures, et c’est ainsi qu’on a initié une grève sèche », a expliqué Maurice Manganza, président de la délégation syndicale. Selon lui, les agents sont tellement surendettés qu’ils refusent de toucher un seul mois de salaire.
« Les agents refusent un mois de salaire. Ils décident de percevoir tout ce qu’on leur doit pour résoudre les multiples problèmes qu’ils ont », a ajouté Maurice Manganza.