La coordination de la société civile du territoire de Béni a décrété depuis hier mardi 23 juillet 2019, une journée de deuil en mémoire des victimes des atrocités dont les ADF sont auteurs.
Au moins 15 civils ont été tués la semaine par les présumés rebelles ougandais de l’ADF les uns, les autres par des éléments incontrôlés des FARDC.
Pour la société civile, il est inhumain, inacceptable, inadmissible que les gens soient massacrés ou encore assassinés ad hoc, et que les citoyens vaquent insouciamment à leurs activités.
Pour la cause, la journée de mercredi à été déclarée sans travail sur toute l’étendue du territoire, une façon pour les forces vives de se joindre aux familles éprouvées, mais également honorer la mémoire des disparus.
Choquées par la recrudescence de l’insécurité dans leur entité, les forces vives du territoire de Beni recommandent au chef de l’Etat, commandant suprême des forces armées de la République, de relever les troupes militaires ayant perduré dans la zone, car disent-elles, ces dernières ont montré leur inefficacité de ramener la paix dans la zone. Pendant cette semaine seulement la société civile a répertorié quatre attaques ADF et éléments incontrôlés des FARDC qui ciblent essentiellement la population civile et qui auraient fait selon la société civile, 15 morts. Ayant trouvé ce comportement irresponsable, la société civile qualifie le silence tant du gouvernement central que provincial de haute trahison contre la population civile.
Azarias Mokonzi