C’est depuis la nuit du lundi 08 juillet 2019 que la Police Nationale ville de Kinshasa (PNC) a commencé le bouclage dans la commune de Lingwala. Le Commissaire provincial de la ville de Kinshasa, Silvano Kasongo, a annoncé la mise en place d’un dispositif sécuritaire à Kinshasa pour lutter contre l’insécurité et notamment contre les cas d’enlèvements.
« Nous avons des renseignements sur des opérations criminelles. Ce dernier temps, il y avait la recrudescence des cas d’enlèvements. Nous avons mis en place un dispositif. Il y aura des road blocks réguliers et mobiles, mais pas permanents. Déjà la même nuit du lundi, une jeep a été récupérée : «Hier, nous avons récupéré une jeep volée par des personnes en tenue militaire. Il y a eu des coups de feu. C’est finalement à Ngiri – Ngiri que la jeep a été abandonnée. Il y avait un enfant à bord. Nous avons remis l’enfant à ses parents et la jeep à son propriétaire. »
Réveil sous haute surveillance
Ce matin du mardi 09 juillet 2019, les habitants de la commune de Lingwala se sont réveillés sous haute surveillance policière dans toutes les entrées de chaque avenue en commençant du côté du Palais du Peuple jusqu’à l’avenue Kilosa. Les pick-up de la Police avec des policiers logent les croisements des avenues Kalembe Lembe-Huileries-Mushi-Libération. D’autres jeeps remplies des policiers sont entrain de sillonner la commune. Lee entrées et sorties de cette commune sont conditionnées par la présentation d’une pièce d’identité : « On est surpris de voir nous interdire de sortir. Ils disent qu’il y a un cas d’assassinat. » Nous confia Monsieur Saile, le gérant de la terrasse « Vieux temps » sur l’avenue Nyangwe.
A ce sujet, le commissaire provincial de la Police, Silvano Kasongo, a encore apporté des éclaircissements quant à cette opération : « On a procédé à un bouclage dans certains quartiers de Lingwala. On recherchait des criminels. Jusque-là, on a 32 personnes interpellées ce matin à Lingwala. Il y a sans doute des vrais et des faux criminels parmi eux. On va voir».
Plusieurs habitants restent encore bloqués et d’autres sortent sous condition.
Jacques Kalokola