Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, est une ville située au cœur des eaux, entourée par le majestueux fleuve Congo et la rivière Lindi. Cette position géographique offre d’énormes possibilités en matière d’énergie et de fertilité. Pourtant, la pauvreté et la dégradation de l’environnement soulèvent de nombreuses interrogations, car cette ville est pourtant bénie par la nature.
Avec une population en constante augmentation, Kisangani s’étend de plus en plus, donnant naissance à de nouvelles cités telles que Cité Pesho, Cité Paradis, Cité Lupia et Segama 2. Cependant, malgré cette expansion, certaines de ces cités sont totalement dépourvues d’eau et d’électricité, une situation alarmante et difficile à concevoir pour une ville entourée d’eau.
En plein centre-ville, la crise énergétique est également palpable. Certaines communes n’ont pas eu d’électricité depuis des années, en raison de problèmes d’installation ou de délestages fréquents. De plus, il est important de noter que la majorité de la population n’a pas l’habitude de payer pour la consommation électrique. En effet, après seulement deux jours d’alimentation, une facture de plus de 100.000 FC est souvent présentée par la SNEL, un montant que peu de gens peuvent se permettre. Seules les grandes entreprises et certaines personnalités privilégiées bénéficient d’un service électrique satisfaisant.
En somme, Kisangani, malgré ses richesses naturelles, fait face à des défis majeurs en matière d’accès à l’électricité et à l’eau, ce qui soulève des questions sur la gestion des ressources et le développement de cette ville prometteuse. Lire aussi : Kisangani : Sensibilisation des enfants à la lutte contre le réchauffement climatique – Infocongo
Joel Konawolo Kelekele
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