Le monde du football africain est en deuil. Issa Hayatou, figure emblématique et controversée qui a présidé la Confédération africaine de football (CAF) pendant près de trois décennies, nous a quittés à l’âge de 77 ans. Son décès, survenu ce [jour] à [lieu], marque la fin d’une ère pour le football africain.
Sous sa présidence, de 1988 à 2017, la CAF a connu une croissance sans précédent. L’organisation de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, un événement historique, a été l’une des plus grandes réussites de son mandat. Les droits télévisuels ont explosé, permettant aux fédérations nationales d’investir davantage dans le développement du football à la base.
Cependant, le règne d’Hayatou a également été marqué par de nombreuses controverses. Le Camerounais a été accusé à plusieurs reprises de gestion opaque et de favoritisme, notamment lors des élections à la tête de la CAF. Des scandales de corruption ont également écorné son image et celle de l’instance dirigeante du football africain. Lire aussi : Cameroun : l’ancien président de la CAF Issa Hayatou est mort à 77 ans (afrik-foot.com)
Un héritage complexe
L’héritage d’Issa Hayatou est donc complexe et difficile à résumer. D’un côté, il a indéniablement contribué au développement du football africain en le propulsant sur la scène internationale. De l’autre, son mandat a été entaché par des pratiques douteuses qui ont terni l’image du football africain.
« Issa Hayatou était un homme charismatique qui a marqué de son empreinte l’histoire du football africain », a déclaré un témoin anonyme « Mais il ne faut pas oublier les ombres qui ont plané sur sa présidence. »
Un tournant pour le football africain
Le départ d’Hayatou marque un tournant pour le football africain. Son successeur, Ahmad Ahmad, a promis de mettre en œuvre de profondes réformes pour assainir les finances de la CAF et renforcer la gouvernance.
Le décès d’Issa Hayatou suscite un débat sur l’héritage de cet homme qui a consacré sa vie au football. Si son nom restait à jamais associé à l’histoire de la CAF, il appartiendrait aux générations futures de juger l’ampleur de son œuvre et de déterminer si son bilan est positif ou négatif. Lire aussi : CAN 2025 (Q) : RDC-Guinée le 6 septembre au Stade des Martyrs – Infocongo