Le Forum pour la paix, l’unité, la cohésion et le développement des filles et fils du Maniema a débuté ce mardi 14 février, à Kindu, chef-lieu de la province.
Initiées par des confessions religieuses, les représentants des sept territoires de la province et la plateforme citoyenne Hewa ya Mashariki, ces assises envisagent de rétablir des relations plus constructives pour la cohésion sociale et l’unité du Maniema.
Monseigneur François Abeli Muhoya a fait savoir que ce forum se veut apolitique et ceux qui y participent sont priés de respecter cette exigence :
« Nous demandons gentiment, fraternellement à nos frères et sœurs politiques de ne pas se faire accompagner, ni d’amener les partisans aux abords de l’université. On doit donner de la chance à ce que ce dialogue soit fraternel, qu’il n’y ait pas d’arrière-pensée ».

Placées sous le thème : « Unis par le sort d’être frères et sœurs, demeurons unis dans l’effort pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le développement du Maniema », ces assises qui se tiennent à l’Université de Kindu, réuniront plus de 500 participants sous la facilitation de l’évêque du diocèse Kindu, Monseigneur François Abeli Muhoya, durant deux jours, à Kindu.
Salomon Kalonda : « Le Forum pour la paix, un début du processus de développement du Maniema »
Présent à l’ouverture, Salomon Idi Kalonda, conseiller politique de Moïse Katumbi, a estimé que le Forum pour la paix du Maniema est le début du processus de développement de cette province :
« Pour moi, ce n’est pas la fin, ce n’est que le début du processus qui peut prendre du temps mais que ça puisse réveiller tout un chacun d’entre nous. Peut-être nous-mêmes, on ne verra pas les résultats de ce forum, mais au moins que nos enfants demain puissent se rendre compte que nos parents un jour s’étaient mis ensemble pour amorcer le processus qui va nous amener à un développement durable et cela pas seulement au Maniema parce que, le Maniema en demande, et le Congo en général », a déclaré Salomon Idi Kalonda.

Il a demandé aux acteurs politiques de mettre de côté leurs différends pour l’intérêt de la population du Maniema.
« Au-delà même du Maniema, le Congo a besoin de l’unité, de la paix et du développement. On va parler entre nous. Il faut qu’on se disent des vérités qu’on fasse les points. Pourquoi aujourd’hui on fait le sur place, qu’est-ce qu’il faut faire pour effectivement commencer où amorcer ce développement tant attendu par la population. Travaillons pour ces potentialités que nous avons. Qu’on puisse les transformer en richesse », a poursuivi ce cadre de l’Ensemble pour la République.
Le Forum pour la paix, la cohésion et le développement des filles et fils du Maniema se tient du 14 au 15 février dans l’amphithéâtre Mapon de l’université de Kindu. Lire aussi : Maniema : la société civile de Kibombo dénonce l’arrestation arbitraire des enseignants par l’auditorat militaire