Le Rapporteur Adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, a clôturé les travaux de l’atelier sur la planification des archives, au Centre Caritas Congo.
Les participants se sont attelés, du 2 au 3 août, sur les raisons essentielles de l’archivage, la gestion des documents jusqu’à leur élimination, le cas échéant, leur entrée dans le système de conservation définitive, passant par leur numérisation. Donc, il faille organiser l’élimination des dossiers sans valeur archivistique au terme de leur délai de conservation.
« Au terme de cet atelier, je voudrais adresser mes vifs remerciements aux participants pour leur assiduité et application durant les deux jours des travaux. En abordant les divers sujets traités, les participants aux trois commissions constituées se sont penchés notamment sur des changements envisagés de paradigmes avec des innovations en vue. De la bibliothèque, on devra passer à la médiathèque ; et la numérisation nous conduira à ne plus demeurer dans les nuages, mais que nous puissions passer à une autre phase et débuter, de manière pratique, quelque part », a dit le Rapport adjoint de la CENI dans son mot de clôture, avant d’ajouter que « Partant des aspects théoriques, ils ont traité des questions davantage pratiques. Car tous ces sujets sont pris très au sérieux par le management de la Centrale électorale et le Président Denis Kadima Kazadi attend fiévreusement le rapport qui découlera de ces travaux », a confié Paul Muhindo Mulemberi.
Le Questeur Adjoint, Mme Sylvie Birembano, présente à la cérémonie, a rappelé que « la CENI est entrée de plain-pied dans la mise en œuvre de sa feuille de route rendue publique au mois de février 2022. Elle a ensuite expliqué qu’en prévision de l’opération de la révision du fichier électoral, la CENI, consciente de l’importance de premier ordre que revêtent des archives, doit procéder au désengorgement de ses entrepôts, passant par le désherbage. Nous sommes venus dans cet atelier pour comprendre, en vue de les mettre en application, les procédures à suivre. Lorsque l’homme cessera de parler, ce sont les archives qui le feront à sa place ».
De renchérir : « Et pour espérer y parvenir efficacement, il faudrait que les archives soient bien conservées. Il y a donc toute une procédure à suivre. Nous sommes venus dans cet atelier, non seulement pour savoir bien conserver, mais plus que cela : améliorer la manière de préserver sans altération, nos documents et de passer finalement à leur numérisation », a-t-elle indiqué.
Le directeur en charge des archives et documentation, Nicaise Ibula, a, à son tour, dressé le rapport final en mettant en exergue les différentes questions examinées au cours de cet atelier dont les participants ont pris une part active aux trois commissions. Lire aussi: La CENI veut s’adapter aux standards internationaux pour l’archivage des documents électoraux
Gel Boumbe