Des bandits armés ont tué par balles quatre personnes et blessé grièvement trois autres, dans la nuit de mardi 15 à ce mercredi 16 février 2022, au quartier Majengo, dans la commune de Karisimbi à Goma (Nord-Kivu).
Selon le président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, Claude Rugo, ces hommes armés ont rencontré les victimes sur un lieu de deuil.
« C’était aux environs de 20h30 quand ces bandits ont surpris les gens venus compatir avec une famille endeuillée sur l’avenue Tuheshimiyane, quartier Majengo. Ils ont tiré en désordre et les balles ont atteint plusieurs personnes. Trois personnes sont décédées sur le champ et quatre autres ont été grièvement blessées. Parmi les blessés, une personne n’a pas survécu. Le bilan est donc de quatre morts et trois blessés. Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte et demandons que les enquêtes sérieuses soient ouvertes en vue de retrouver et juger de manière sévère les auteurs », a dit Claude Rugo.
Le chef de quartier Majengo, Germain Maliro qui confirme cette information, précise que ces bandits armés ont surpris les victimes au lieu du deuil d’un jeune homme tué la veille par des inciviques au quartier voisin de Virunga.
« Selon les témoins, c’était deux bandits. Tout le monde pensait que c’étaient des gens qui venaient aussi compatir avec la famille éprouvée. Malheureusement, ils avaient une autre mission. Ils ont tiré sur les gens et on a enregistré quatre morts et trois blessés. Les morts sont tous de sexe masculin et parmi les blessés, il y a une femme qui a reçu une balle au niveau du bras gauche. Les services spécialisés sont à pied d’œuvre en vue de retrouver les auteurs de cette fusillade » a déclaré Germain Maliro, chef de quartier Majengo.
Pour rappel, 24h avant cette fusillade, deux bandits armés avaient été tués et une arme récupérée par les forces de défense et de sécurité au quartier Virunga, dans la commune de Karisimbi. Dans ce même quartier, un autre civil a été tué par des bandits armés au niveau communément appelé « trois lampes » et un autre grièvement blessé par balles.
Depuis lors, la police a renforcé ses dispositifs dans des points chauds situés au Nord de Goma en vue de prévenir toute manifestation contre ces tueries.
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