Victimes de violences sexuelles

Dans un communiqué de presse rendu public vendredi 25 juin dernier par le docteur Michel Kasereka Tosalisana, médecin chef de zone de santé de Beni, il ressort de plusieurs rapports d’activités que nombre de survivantes des violences sexuelles atteignent les structures sanitaires avec retard, c’est à dire au-delà de 72 heures, qui est le délai propice pour prévenir les conséquences fâcheuses.

Ainsi, la zone de santé de Beni rappelle à l’opinion publique que la prise en charge de ces cas est gratuite. Si un tel incident arrivait à un membre de la communauté, il est demandé de l’orienter immédiatement au centre de santé le plus proche d’urgence ou de référence, il s’agit notamment des formations sanitaires suivantes: centre de santé Kanzuli Nzuli, centre de santé Malepe, centre de santé Ngongolio, centre de santé Rwangoma, centre de santé Boikene, centre de santé Paida, poste de santé Mangothe et enfin à l’hôpital général de référence de Beni, pour la prise en charge médicale, psychosociale, juridique et pour la réinsertion socio-économique.

Il sied de noter que depuis plusieurs mois, la région de Beni fait face aux multiples formes de violences causées par les groupes armés qui ont élu domicile dans cette partie de la province du Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo. Lire aussi: Beni : Clôture officielle de la Campagne 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le Genre

Venatche Ndaliko/Beni

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