Beni : Altercation entre jeunes de Rwangoma et éléments FARDC

Des altercations entre les patrouilleurs et la population qui s’opposaient au passage d’une équipe mixte des patrouilleurs au quartier Rwangoma, à Beni ont été à la base des détonations d’armes entendues dans ce quartier de la commune de Beu, la nuit de dimanche à lundi 28 décembre dernier.

En réaction à cette situation, le maire ad intérim de Beni, Bakwanamaha Modeste, a condamné ces agissements qui se sont soldés par des blessés dans le rang des forces de sécurité, et des arrestation coté civils, sans oublier des dégâts matériels.

Selon Bwanakawa, deux éléments des forces de l’ordre et un casque bleu ont été blessés par les jets de projectiles des jeunes, qui ont aussi caillassé un véhicule des FARDC et incendié une moto.

L’autorité urbaine condamne ces agissements et invite les uns et les autres à faciliter les équipes de patrouille, vu la situation sécuritaire actuelle de la ville : « nous déplorons ce qui s’est passé à Rwangoma lorsque nos équipes de patrouille police-FARDC et FIB sont allées boucher la partie Kalau. Ils ont été pris à partie par certains citoyens en leur demandant de repousser chemin alors qu’il y avait des rumeurs comme vous le savez, la ville est sous menace des ADF. Pendant cette altercation s’en est suivie des crépitements (d’armes) c’est-à-dire les jeunes ont caillassé la jeep des FARDC en blessant un policier un militaire, et un contingent de la Monusco. Ce qui est inadmissible », a déploré Bakwanamaha Modeste, qui invite les jeunes à pas se laisser manipuler par les politiciens qui profitent de la situation pour faire du populisme.

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Il précise en outre qu’une dizaine de jeunes ont été arrêtés et répondront de leurs actes « les personnes qui se sont mal comportées ont été interpellées et ils sont en train de répondre de leurs actes, ils sont au nombre de 10. C’est inadmissible si les gens font de la politique, ce n’est pas de cette façon qu’on doit faire la politique, nous faisons face à un ennemi commun qui n’est pas l’armée et qui n’est pas la police. C’est inadmissible ».

Il faut rappeler qu’à la suite de cette situation plusieurs habitants se sont déplacés pour des régions supposées sécurisées.

Azarias Mokonzi/Beni

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