Dans le Haut Katanga, la DRHKAT a du pain sur la planche. En effet, la campagne de sensibilisation de la population sur l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu locatif a débuté mardi 25 août à Lubumbashi.
Elle est menée par les membres de la plateforme des organisations de la société civile œuvrant dans les finances publiques et la décentralisation, aux côtés des agents de la direction des recettes du Haut – Katanga, qui font du porte à porte pour expliquer le bien-fondé de ces impôts dont la mobilisation donnera à l’Etat les moyens de sa politique.
« Nous sensibilisons, nous vulgarisons les lois sur les impôts fonciers et les impôts sur le revenu locatif pour que la culture fiscale devienne automatique auprès des citoyens. Et les agents de DRHKAT (Direction des Recettes du Haut Katanga) qui sont avec nous sont en train de faire leur travail technique qui consiste à expliquer comment ça se paie pour que nous puissions avoir des routes, nous puissions voir des hôpitaux. Cette campagne consiste en la compréhension de chaque propriétaire parce que c’est chaque citoyen qui paie de lui-même. On va de parcelle en parcelle pour que chaque habitant, chaque propriétaire de la maison puisse comprendre le bien-fondé de ce paiement-là », a expliqué le président de cette plateforme, Jean Luc Kayoko
Selon ce dernier, « les impôts fonciers et les impôts sur les revenus locatifs, ce sont les impôts stables qui doivent être payés chaque année, par tous les citoyens Congolais qui ont des biens immeubles ».
« Qu’il y ait un locataire ou pas mais la maison sera là. Vous êtes sur de compter sur l’impôt foncier. C’est un impôt ou il faut vraiment conscientiser le citoyen pour que le citoyen de lui-même puisse commencer chaque année à le faire de soi, au lieu d’attendre qu’on vienne encore lui rappeler », a-t-il précisé.
Au regard du boom observé dans le domaine de l’immobilier dans les grandes villes congolaises, les régies financières devraient se frotter les mains à l’issue de la période de recouvrement.