La marche des militants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a été étouffée par la police nationale congolaise dès le début de la matinée de ce jeudi 23 juillet , à Goma, (Nord-Kivu).
Ces militants voulaient marcher pour exiger la libération de leur autorité morale, Vital Kamerhe, incarcéré à la prison centrale de Makala à Kinshasa, après avoir été condamné pour détournement des derniers public dans les dossiers de travaux de 100jours du chef de l’État congolais.
La police a usé des bombes à gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Le bureau de L’UNC Goma condamne l’acte posé par la police alors que l’autorité urbaine de Goma avait déjà autorisé cette marche.
Murega Chizungu, l’un des cadres de cette formation politique condamne ces arrestations qu’il qualifie d’arbitraires et demande au gouvernement congolais de respecter les lois du pays.
Cette manifestation avait pour objectif de demander la libération de Vital Kamerhe attendu dans une nouvelle audience à la Cour d’Appel de Matete « nous voulons marcher pour soutenir le procès de demain, nous sommes en train de dire que Vital Kamerhe est Innocent, et nous demandons sa libération sans condition, parce qu’il s’agit là d’un procès instrumentalisé. Car l’opinion a vu vraiment que c’est un procès préfabriqué, alors nous sommes en train de dire de nous battre pour obtenir sa libération, car il demeure à jamais notre leader. Il est vraiment à Makala pour rien, et demain nous serons à la Cour d’Appel », affirme-t-il.
Il faut rappeler que Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de Travaux forcés dans un dossier de détournement des deniers publics, un jugement qui n’avait pas trouvé l’assentiment de l’intéressé, qui sera en appel Vendredi 24 juillet 2020 pour la même cause .
Azarias Mokonzi/Beni