Le bilan de la répression de la manifestation de protestation, organisée par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a été revu à la hausse selon une communication de Jean-Marc Kabund sur twitter, et porte à neuf morts dont six par balles et trois autres par armes blanches.
En effet, en l’espace d’une semaine, le bilan s’est alourdi, et le député Jean-Marc Kabund pointe du doigt le Fcc, l’un des partenaires de la coalition au pouvoir en Rd Congo.
Jeudi, 09 juillet dernier, l’UDPS avait organisé une marche contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI d’une part et d’autre part, les propositions Minaku Sakata, portant sur des réformes judiciaires.
C’est dans son tweet de mercredi, 15 juillet que le président ai de l’UDPS, Jean-Marc Kabund a rendu public le bilan, définitif de ces manifestations. Pour lui, les enquêtes menées à ce sujet, font état de 6 morts et d’autres incidents malheureux.
« 6 combattants tués par balles à Kinshasa et 3 par machettes, ainsi que 6 portés disparus à Lubumbashi lors de la marche pacifique du 09 juillet. Aussi avions-nous alerté sur la distribution des machettes par le Fcc, afin de massacrer des manifestants. Un crime abject et inacceptable ».
Tels sont les propos de l’autorité ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social en cette circonstance, pour exprimer son indignation face à cette énième bavure policière en Rdc.
Tenant pour seul responsable le Front Commun pour le Congo(Fcc) , plateforme en coalition avec Cap pour le Changement (CACH), actuellement au sommet de l’État congolais.
Ce que le président Jean-Marc Kabund déplore ici, c’est le fait que la protestation pacifique de son parti, ait fait l’objet de pareille répression ; tant à Kinshasa que dans la ville de Lubumbashi.
Où l’on a vu la Police Nationale Congolaise, en plus des gaz lacrymogènes, faire usage des balles létales ayant occasionné des pertes en vies humaines, au sein de paisibles citoyens.
Pour rappel, c’est l’entérinement de Ronsard Malonda, par l’Assemblée nationale, à la présidence de la CENI et les 3 propositions de lois Minaku-Sakata; portant sur des réformes judiciaires; qui ont énervé l’UDPS, parti membre de l’actuelle coalition au pouvoir. Ainsi, les combattants, sont descendus dans la rue pour exiger la suspension de la décision de l’Assemblée nationale et le retrait pur et simple de ces 3 projets de réforme judiciaire.
Didier Tshombe