Tina Salama s’insurge contre le double jeu du Fcc

La moutarde est vite montée au nez de Tina Salama, Porte-parole adjointe du Président Félix Tshisekedi, à la suite de ce qu’elle voit comme un double jeu des cadres du Front commun pour le Congo, FCC.

En effet, l’opinion publique a remarqué dans les réseaux sociaux la multiplication des propos malencontreux  des cadres du Fcc contre le Chef de l’Etat, sans qu’une voix s’élève du côté des proches du locataire du Palais de la Nation.

Sa porte-parole adjointe, jusque là plutôt calme et silencieuse est montée au créneau pour briser le silence en haussant le ton contre ces propos dégradants à l’encontre de Félix Tshisekedi:

« Le Président de la République Félix Antoine Tshilombo tient beaucoup à la coalition et surtout à la stabilité des institutions. Mais à voir le comportement et les agissements de certains cadres du Fcc, nous nous posons des questions sur leur sincérité ».

Des déclarations erronées du Fcc

Il fallait bien une femme de la taille de Tina Salama pour répondre à deux femmes qui se sont illustrées par des propos qui déstabilisent la bonne marche du pays et qui risquent de créer une crise sans précédent. La première est certes celle qui trône  au perchoir de la chambre basse du parlement et qui se croit au- dessus même du Chef de l’Etat garant de la nation en le traitant de tous les noms, jusqu’à le menacer astucieusement, en février dernier, de destitution.

L’autre, et pas la moindre, c’est la sœur jumelle de Joseph Kabila qui a dénoncé du haut de la tribune de l’Assemblée nationale les conditions de vie des militaires congolais comme s’ils avaient mieux fait durant les dix-huit ans du règne de son frère à la tête de la nation.

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Il faut mettre à l’actif des cadres de la même famille politique, les propos presqu’injurieux de l’ancien conseiller spécial du président Joseph Kabila en matière diplomatique, Kikaya Bin-Karubi, dont les propos n’ont pas laissé indifférents les congolais avérés : «Programme de 100 jours : reconnaître à Joseph Kabila ce qui lui revient », a tweeté Barnabé Kikaya le 20 mai 2020.

Nostalgiques avérés

La porte-parole adjointe du Chef de l’Etat, Tina Salama, de nature réservée, a compris que ces cadres du Fcc sont des attiseurs de feu qui ne jurent que par l’embrasement du pays: «  Beaucoup restent nostalgiques des avantages qu’ils avaient avant. Ils oublient que les choses ont changé. Pire, ils travaillent activement contre le Président de la République, en attaquant, alors qu’ils font partie des institutions actuelles et de la gestion même du pays. Le bilan n’est pas seulement celui du président. En sabotant l’action du Président de la République, ils sabotent eux-mêmes leur avenir puisqu’ils font partie intégrante du pouvoir actuel. Ils occupent la majorité des institutions dont les deux chambres du Parlement et le Gouvernement ; en plus des entreprises publiques. Par quel mécanisme peuvent-ils se soustraire de la gestion et ne récupérer que les initiatives du Chef de l’Etat qui marchent et qui sont saluées par la population ? ».

On ne trompe pas toujours le peuple

Tina Salama a fini par attirer l’attention des alliés du Cash sur la vigilance du peuple qui suit de près la marche du pays et qui pourra se lever un jour contre les fauteurs de trouble :

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« Nos amis doivent faire attention. Le peuple n’est pas dupe. Torpiller l’action du Chef de l’Etat en estimant que cela profiterait au Fcc c’est se tirer une balle dans le pied. Le Chef de l’Etat et le président honoraire Joseph Kabila s’entendent bien. Ces activités sulfureuses et intempestives viennent des gens qui veulent créer le chaos à leurs propres avantages ».

In fine, il est plus que temps de rappeler aux alliés du Cash de revenir à la raison et de savoir lire les signes du temps en cette période où le monde entier est secoué par une pandémie que cette génération n’a jamais connue et que rien ne sera plus comme avant. Quand les autres sont en train de réfléchir sur les conséquences de l’après Covid-19, certains politiciens congolais en mal de positionnement s’évertuent à monter des combines malveillantes et de bas étage.

Jacques Kalokola