Matata Ponyo

Pour espérer se développer, la RDC doit impérativement se soumettre à la mise en place du binôme gouvernance-leadership. Cette recette soutenue par le professeur Matata Ponyo pourrait amener le décollage de tous les secteurs de la vie nationale en RDC.
Le premier ministre honoraire a animé une séance académique, ce vendredi 5 juin devant un parterre de ses collègues sénateurs.

« La constitution stable du couple leadership-gouvernance permet l’émergence des institutions propices au développement dans une vision d’essaimage du leadership, grâce aux qualités personnelles du dirigeant, en bloquant les velléités et excès centrifuges des groupes antagonistes au progrès général », a-t-il déclaré.

En effet, la République démocratique du Congo a besoin de ce binôme « leadership-gouvernance », soutient-il, qui conditionne l’émergence d’institutions pro-développement.

Dans le volet économique, l’ex-Premier ministre soutient que par le passé, la RDC a eu à réaliser des performances macroéconomiques exceptionnelles, dans la période 2010-2015.

Dans le lot, il a vanté entre autres le fait que le pays ait affiché des résultats économiques impressionnants, au point qu’à partir de 2012, l’économie congolaise a été parmi les 10 économies les plus dynamiques du monde, avec un taux de croissance du PIB réel supérieur à 7% contre une moyenne de 3,5% en Afrique subsaharienne.

Pendant la période sus indiquée, se félicite Matata Ponyo, le taux de change du franc congolais, par rapport au dollar américain est resté stable aux alentours de 925 FC/USD pendant près de cinq ans que d’aucuns se demandaient si la RDC avait basculé dans le régime de change fixe.

Le franc congolais, à cause de sa légendaire stabilité, a même été utilisé à un certain moment comme monnaie de change en Zambie et en Angola.

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Dans la perspective d’une matérialisation de sa démarche et à la lumière des échanges enrichissants qu’il a eu avec ses collègues sénateurs, Matata Ponyo a préconisé que la Chambre haute du Parlement dont il fait partie, adresse au président de la Républiques un courrier, dans le sens de l’exhorter à prendre un train de mesures de nature à produire réellement des effets escomptés, lesquels s’inscrivent sur la voie du développement de la Rd Congo.