Le député national Roger Abotome Bekabisya a remis un lot de 500 pagnes et une machine de lavage à sec à l’Association des mamans du camp Ndombe à Watsa dans la province du Haut-Uélé.
Ce geste du fils du terroir, communément appelé « Soso ya mboka », le coq du village, n’a pas laissé indifférent les habitants de Durba, son fief électoral et, de surcroit son environnement naturel.
Cette action qui entre dans le cadre de ses rencontres de restitution a eu lieu du vendredi 13 au samedi 14 mars dernier.
Durant cette descente à sa base, l’élu de Watsa qui a toujours été proche de son électorat, n’a pas hésité à demander à toutes les mamans de se mettre réellement au travail : « l’heure n’est plus à la campagne, mais plutôt au travail », a-t-il rappelé.
Roger Abotome Bekabisya a aussi interpellé ses hôtes à présenter une image positive du territoire de Watsa. Toujours soucieux du développement de son Watsa natal, en général, et de l’intégration de la femme du Haut-Uélé en particulier, Roger Abotome a pris l’engagement solennel d’octroyer à toutes les associations féminines des statuts notariés pour une personnalité juridique dès son arrivée à Kinshasa, siège des institutions.
Loin des yeux mais près du cœur
L’on se rappellera que cet élu de Watsa n’est jamais resté indifférent aux événements malheureux qui arrivent dans son terroir.
En effet, plusieurs fois ce dernier a pris des positions fermes et des positions très critiques et musclées à travers les médias de grande audience dans la capitale, pour dénoncer l’indifférence du pouvoir de Kinshasa sur des questions épineuses dont celles de l’invasion des éleveurs Mbororo et les dernières inondations qui ont secoué dernièrement cette partie du Congo profond, comme pour dire que « l’on ne peut vivre heureux seul » et c’est le leitmotiv de tout ce que le jeune prodige de Watsa incarne.
Jacques Kalokola