Le mea culpa de l’honorable Charles Nawej

Il a fait son mea culpa. Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on. Le député national membre du FCC, Charles Naweji Mundele, celui-là même dont les propos injurieux tenus à l’endroit du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ont mis le pays dans un chaos sans précédent durant toute la semaine, vient d’implorer le pardon du président de la République, ainsi que de toute la nation congolaise ce samedi 15 juin 2019 à Kinshasa.

Charles Nawej,  qui craint encore la rage des combattants de l’UDPS prêts à en découdre, a demandé à la presse de ne pas livrer sa cachette sinon la suite pourra être pire : «  Rien, ni personne ne peut justifier une atteinte à la plus haute instance de notre pays. C’est pourquoi, je regrette sincèrement être à l’origine de cette entame dans notre cohésion nationale et réitère la demande de pardon de notre nation. » Le siège de son parti (Arc original) a été mis à sac.

Il faut cependant noter qu’au-delà du faux semblant d’accalmie observé depuis quelques jours, les deux camps FCC-CASH se regardent encore en chien de Faïence, surtout  que l’affaire est portée devant la justice à Lubumbashi, où les responsables du PPRD ont accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir brûlé leur siège.

Pour le citoyen lambda, la Cour constitutionnelle peut tout simplement invalider le député FCC en le remplaçant par un député UDPS et l’affaire sera close, comme cela se fait ces derniers temps, sans chercher à lever son immunité parlementaire, et ce sera la manière la plus plausible d’apaiser la famille politique du chef de l’Etat.

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Jacques Kalokola