Cette visite symbolique témoigne de l’engagement du gouvernement à honorer la mémoire des victimes et à leur offrir un dernier adieu digne.

Le ministre des Droits humains qui fait partie de la délégation a tenu à souligner la gravité de cet événement tragique qui a coûté la vie à de nombreux innocents. Il a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire la lumière sur cette tragédie et à traduire les responsables en justice.

Le Directeur général du Fond national pour la réparation des victimes des violences a, quant à lui, présenté ses condoléances aux familles des victimes et a promis que son organisation apportera tout son soutien pour les aider à traverser cette épreuve difficile.

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a, pour sa part, assuré que toutes les mesures de sécurité seront prises pour garantir le bon déroulement des cérémonies d’inhumation qui auront lieu le dimanche 12 mai 2024. Lire aussi : Goma : Le ministre des Affaires sociales et sa délégation évaluent les dégâts après le bombardement du camp de déplacés – Infocongo

Amour Imani Christian

Ce jeudi 9 mai, après une réunion avec le gouverneur militaire, le ministre Mutinga et sa délégation se sont rendus à l’hôpital CBCA Ndosho et à l’hôpital provincial pour s’enquérir de l’état des blessés. Le ministre a confirmé que le bilan du bombardement s’élève à 35 morts et 37 blessés.

Modeste Mutinga a également annoncé que des obsèques dignes seront organisées pour les victimes du bombardement. Il a exprimé ses sincères condoléances aux familles endeuillées et a réaffirmé la détermination du gouvernement à prendre en charge les blessés.

Le ministre des Droits humains, Fabrice Puela, qui faisait partie de la délégation, a quant à lui interpellé la communauté internationale en demandant des sanctions exemplaires contre le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23. Lire aussi : Nord-Kivu : le gouvernement provincial appelle à des sanctions contre le Rwanda et l’ouverture d’une enquête par la CPI suite au bombardement d’un camp de déplacés – Infocongo

Amour Imani Christian

« C’est dans cet ordre que les ministères en charge de l’intérieur, de l’environnement, des infrastructures et travaux publics, de l’aménagement du territoire, des affaires foncières, de l’urbanisme et de l’habitat, des ressources hydrauliques et de l’électricité, des transports voies de communication et désenclavement, ainsi que celui des affaires sociales, des actions humanitaires et de la solidarité nationale travaillent chacun à préparer des états des lieux dans leurs secteurs respectifs », indique le compte rendu de la réunion, lu par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Le ministre Mutinga instruit de présenter un plan d’urgence global

En attendant, a-t-il poursuivi, « le ministre des Affaires sociales et actions humanitaires, Modeste Mutinga, a été instruit de présenter le lundi 15 janvier 2024 un plan global d’urgence finalisé qui permettra de donner des réponses rapides et structurées aux conséquences directes de cette situation », ajoute le compte rendu de la réunion.

La République Démocratique du Congo, plus précisément à Kinshasa, Mongala, Équateur, Ituri, est confrontée depuis fin décembre 2023 à une augmentation du niveau du fleuve Congo, atteignant les 6,05 mètres selon les données de la Régie des Voies Fluviales (RVF). En 1961, précisait cet établissement public, la dernière crue avait fait monter le fleuve à 6,26 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer.

Selon le ministère de tutelle, trois cents personnes ont perdu la vie, plus de 43 000 maisons ont été détruites, 1325 écoles ont été détruites, des centres de santé ont été touchés, des marchés ont été affectés et des routes sont devenues impraticables. Au total, 300 000 ménages sont affectés et exposés à des risques de maladies hydriques et autres épidémies. Lire aussi : METELSAT annonce une possible décrue du fleuve Congo fin janvier-début février

Cette aide humanitaire de 250 tonnes est composée de vivres et non vivres.  C’est notamment du riz, du sel, des haricots, de la farine de maïs, de l’huile, des ustensiles de cuisine…

Le directeur de cabinet du ministre national des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale qui a remis symboliquement cette assistance a révélé qu’un autre lot important de vivres va arriver dans quelques jours pour donner le sourire à cette population qui souffre.

Le délégué du ministre Modeste Mutinga rassure les déplacés qu’ils vont bientôt sortir de cette situation désastreuse grâce à la combativité des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui sont déterminées à récupérer toutes les zones occupées.

Patrick Munyomo, député national qui était dans la suite du directeur de cabinet du ministre des Affaires sociales, n’a pas manqué de remercier le gouvernement congolais pour ce geste en faveur des déplacés et l’appelle à prendre des dispositions utiles et nécessaires pour donner la paix à la population du Nord-Kivu, particulièrement à celles de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Beni.

« En tant que parlementaire, je devais me rassurer si réellement cette assistance est arrivée à destination. Comme représentant de cette population qui souffre, je tiens à remercier le gouvernement central qui ne cesse de venir en aide aux déplacés de guerre », a déclaré le député national élu de Goma, Patrick Munyomo. Lire aussi : Le gouverneur du Nord-Kivu a réceptionné l’assistance humanitaire des Emirats Arabes Unis pour les déplacés de guerre

Amour Imani Christian

Dans un entretien avec la rédaction de infocongo.net, le président national du Parti des Démocrates pour la Bonne Gouvernance, PDG, rejette en bloc toutes les accusations portées contre lui.

Selon Mutinga, la charge d’identifier les victimes des atrocités du phénomène Kamuina Nsapu est confiée à la fondation Kadima pour l’exécution de ce projet.

« L’argent n’est pas détourné, et on ne peut pas détourner l’argent parce que ça été déjà annoncé. Ce n’est pas moi qui viens exécuter, c’est la fondation Kadima qui va venir exécuter.  L’argent n’a pas été détourné on prépare une action d’envergure, parce que les victimes de Kamuina Nsapu se trouvent à Tshikapa, Kikwit, Kabeya Kamuanga et au Sankuru, et on prépare toutes ces interventions-là, pour que ça soit bien fait afin qu’on n’ait pas des mécontents », a – t – il indiqué.

Modeste Mutinga Mutuishayi invite la population du Kasaï central à garder son mal en patience, car il effectuera son travail jusqu’à la fin de ce projet. Lire aussi: Kasaï Central : David Ndaye Nsabanga, ex-chef milicien Kamuina Nsapu arrêté près de Kananga

Joseph Mabanza Wakwansampi/Kananga

Cette activité a eu lieu dans l’église Sion, en présence de plusieurs personnalités.

Kanu Tshimbuyi Trésor président interfédéral du Parti de Démocrates pour la bonne Gouvernance, PDG, du Kasaï central était parmi les lauréats du jour. Selon Jean Obab Sombamanya, coordonnateur national de cette structure qui a procédé à la remise des brevets d’excellence, le choix porté sur Kanu Tshimbuyi Trésor est un encouragement au regard des efforts de ce dernier pour élever le PDG, parti politique cher au ministre Modeste Mutinga Mutuishayi, en installant ce parti dans tous les coins de la province du Kasaï central.

Motif de satisfaction pour le numéro un ce parti politique membre de l’Union sacrée, qui a remercié la MEEC pour cette reconnaissance et promis de continuer de soutenir le président de la République dans sa vision.

Joseph Mabanza Wakwansampi

Outre ces vivres et biens non alimentaires vivres, la délégation a remis à chaque ménage des déplacés, une enveloppe de 100 dollars américains pour leur permettre de rejoindre leurs villages d’origine. 

Le gouvernement congolais assiste les déplacés de Kwamouth

C’est le ministre national des Affaires sociales et Actions humanitaires, Modeste Mutinga qui a remis symboliquement ces dons aux déplacés en présence de quatre autres membres du gouvernement, en séjour à Bandundu, ainsi que du gouvernement provincial du Kwilu. C’est sous une pluie battante que la délégation gouvernementale a visité les entrepôts du marché central de Malebo à Bandundu où sont logés ces déplacés.

Dans un mémorandum, les déplacés ont remercié le gouvernement pour l’assistance, mais tiennent à tout prix à quitter Bandundu à cause de mauvaises conditions de vie.

« Nous souhaiterions que les autorités puissent intervenir pour que nos conditions de vie soient améliorées. Nous vous demandons que nous soyons libérés pour aller dans des milieux que nous pourrons vivre », a dit le délégué de ces déplacés.

Tout en exhortant ces victimes des atrocités de Kwamouth ayant reçu l’enveloppe de partir réellement dans leurs milieux, ces membres de l’exécutif national, les ont aussi invitées « à dénoncer tous les ennemis de la paix et à reprendre la cohabitation pacifique ».

D’autres sites dans le Grand Bandundu seront aussi visités par la délégation gouvernementale

Notons qu’après le chef-lieu du Kwilu, la délégation va se rendre dans d’autres sites d’accueil dans l’espace grand Bandundu, selon le ministre de l’Intégration régionale, chef de la délégation, Didier Manzenga.

« Je voudrais ici vous informer que son excellence Félix Tshisekedi a donné des instructions claires à son gouvernement notamment au Premier ministre pour que nous puissions venir ici à Bandundu assister nos frères et sœurs sinistrés de Kwamouth. Comme vous le savez bien, une grande équipe gouvernementale était déjà à Kwamouth après la réunion que le Président de la République a tenu avec les trois gouverneurs de l’ancienne province de Bandundu, nous membres du gouvernement, originaires de grand Bandundu, nous n’avons pas voulu rester indifférents vis-à-vis de nos frères. Nous avons sollicité et obtenu un ordre de mission pour venir assister nos frères et sœurs déplacés de Kwamouth et des villages environnants. Nous allons visiter là où se trouvent nos frères et sœurs, parler avec le gouverneur et son équipe. Enfin, nous allons aller dans tous les autres sites de Kwilu et Kwango notamment aussi de Maï-Ndombe là où il y a les déplacés, nous allons les assister et faire le rapport au gouvernement », a indiqué Didier Manzenga.

Font partie de la délégation, les ministres de l’Intégration régionale, des Affaires humanitaires, du numérique, la ministre près le président de la République, la vice-ministre de la Défense et la gouverneure de Mai-Ndombe.

La province du Kwilu compte, à ce jour, plus de 30.000 déplacés de Kwamouth parmi lesquels on a déjà enregistré 8 décès. Lire aussi:Le cardinal Ambongo a remis au Premier ministre le rapport de sa mission à Kwamouth

Reçu par la délégation, Les mouvements citoyens ont réitéré leur position inchangée de voir la MONUSCO partir définitivement de la République Démocratique du Congo et demandé au Gouvernement de mettre fin également, immédiatement et sans délais à l’état de siège considéré comme une autre MONUSCO Interne propre au Gouvernement Congolais.

Dans le cas contraire, Ils ont promis d’organiser dans les prochains jours des manifestations pour exiger le départ de l’état de siège qui a largement échoué à sécuriser aussi le Nord-Kivu et à mettre fin aux groupes armées.

De leurs côtés, les députés provinciaux ont condamné et dénoncé le comportement de la MONUSCO vis-à-vis des manifestants.

Le président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, Robert Seninga a dit devant la presse locale vouloir voir les enquêtes être menées pour identifier les casques bleus qui ont tiré sur les manifestants.

Le Baraza la wazee et la société civile du Nord-Kivu, ont quant à eux, balayé d’un revers de main l’audience de la délégation l’accusant de vouloir diviser la société civile, les communautés et revoir la liste des membres à rencontrer. À cela s’ajoute le non-respect de temps pour le rendez-vous.

Selon ses structures, la délégation venue de Kinshasa est loin de comprendre les desideratas de la population du Nord-Kivu.

Cette délégation venue de Kinshasa est composée du Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo, du ministre de l’Industrie Julien Paluku et du ministre des Affaires Sociales Modeste Mutinga.

Amour Imani Christian

Devant les militantes et militants de ce parti venus participer à la cérémonie, Marie Kyet Mutinga a demandé à ces derniers de faire un travail de qualité sur terrain pour que l’idéologie du PDG soit connue de tous, afin de gagner les élections de 2023.

Au cours de cette activité, la deuxième personnalité des femmes PDG en RDC, s’est dit surprise de voir plusieurs compatriotes quitter tous les territoires de cette province pour venir participer à cette manifestation.

Mais malgré cela, elle déplore de voir que d’autres femmes font face à beaucoup d’obstacles qui ne leur permettent pas de prendre part à la vie politique, notamment l’obstacle lié à la vie conjugale, aux violences sexuelles et la pauvreté.

Marie Kyet Mutinga promet de développer un programme pour permettre à ces femmes de faire face à ces difficultés. Lire aussi: Kasai central : Marie Kyet Mutinga appelle les femmes à s’intéresser à la politique

Joseph Mabanza Wakwansampi/Kananga

Dans une interview téléphonique accordée à infocongo.net, ce samedi 29 janvier 2022, elle a déclaré :

« Nous les femmes, nous avons un cœur compatissant, c’est la femme qui garde l’enfant dans son ventre pendant neuf mois, et c’est la femme qui s’occupe des hommes. Je leur demande de ne pas avoir peur en faisant la politique. »

Marie Kyet Motinga, estime que si les femmes s’intéressent aux questions politiques et si elles s’occupent de la politique, elles seront mieux placées pour occuper de la place dans certaines institutions publiques de l’État.

En outre, elle promet son soutien total aux femmes du PDG, tout en leur demandant d’adhérer dans des associations, car les élections se pointent déjà à l’horizon. Lire aussi: Nyiragongo : Modeste mutinga a lancé l’installation des sinistrés dans les abris provisoires

Joseph Mabanza Wakwansampi/Kananga