Devant la presse, le ministre du Budget a dit être de passage pour Walungu dans le Sud-Kivu pour se faire enrôler, un geste non seulement patriotique, mais aussi un devoir civique pour pouvoir participer aux élections au mois de décembre 2023.

Vu le rythme assez lent de l’enrôlement des électeurs au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, il dit venir avec l’objectif d’encourager toute la population en âge de voter, ou qui sera en âge de voter, d’aller vite s’enrôler pour se procurer une carte d’électeur, qui fait office de pièce d’identité en attendant le lancement des cartes d’identité qui vont suivre.

« Je suis venu aussi pour réconforter mes frères et sœurs du Nord-Kivu, qui comme vous le savez, traversent une période difficile à la suite de cette nouvelle agression du Rwanda sous couvert du M23. Donc ces sont là les deux choses qui m’ont poussé de passer par Goma. », a précisé Boji Sangara Aimé.

Il sied de rappeler que ce dernier a été reconduit dans la nouvelle équipe du gouvernement sama2 dans une ordonnance lue sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) le jeudi 23 mars 2023. Lire aussi : Chiffré à 15, 8 milliards $, le budget 2023 adopté par l’Assemblée nationale

Amour Imani Christian

Ce nouveau système apporte diverses garanties de gestion ; notamment la transparence dans la gestion des marchés publics, l’exhaustivité, la traçabilité, et la célérité des opérations.

Le SIGMAP est un logiciel de gestion des marchés publics qui permet d’automatiser l’ensemble des procédures de passation des marchés, de réduire le délai de traitement des dossiers, d’assurer leur traçabilité ainsi que la production automatique des statistiques.

« Concrètement, le SIGMAP intégrera les principales fonctionnalités ci-dessous : l’enregistrement des plans de passation de marchés ( PPM) et le traitement automatisé de contrôle à priori; la gestion  et la publication des avis des marchés publics ; la gestion de toutes les opérations de passation des marchés publics ; le suivi de l’exécution des marchés publics ; la gestion des recours ; le suivi de toutes les opérations des marchés publics à travers un tableau de bord et la production automatique des statistiques », a précisé le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara.

Pour sa part, le Président de la République s’est dit très heureux de matérialiser cette réforme, qui contribue à l’amélioration de la gouvernance des finances de l’Etat.

Il a exprimé son souhait de voir les autres institutions de l’Etat numériser leurs gestions.

Ce dernier tient compte de la modification apportée à la taille et la structure du Gouvernement qui est passé de 65 à 57 membres, ayant fusionné certains ministères, créé ou supprimé d’autres. L’impact de sur le budget a occasionné la reconfiguration du budget initial par la réallocation des dépenses au profit des sections budgétaires devant mettre en œuvre le Programme du gouvernement.

333 députés sur 335 ont voté pour et 2 se sont abstenus.

Pour rappel, ce projet avait été présenté et défendu par le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji. La chambre basse du parlement l’avait déclaré recevable le 13 novembre 2021. Lire aussi: RDC : l’Assemblée nationale déclare recevable le projet de budget 2022 (10 milliards $)

Pour le ministre d’Etat, ministre du Budget, M. Aimé Boji, « Ceci dénote de la détermination du Président de la République, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroitre les recettes publiques et ainsi améliorer la taille de notre budget ».

Le projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 contient donc un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de francs congolais dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de FC.

Dans sa présentation, le ministre d’Etat au Budget a rappelé que ce projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 est justifié par la nécessité de prendre en compte les évolutions intervenues en cours de l’exercice budgétaire en cours. Il s’agit notamment de : l’avènement du nouveau Gouvernement investi par l’Assemblée nationale en date du 26 avril 2021, d’une meilleure situation économique et budgétaire et la conclusion d’un programme de Facilité élargie de crédit (FEC) avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du Programme économique du Gouvernement. Lire aussi: RDC : Le Ministère du Budget attend les prévisions budgétaires pour élaborer le projet de loi des finances 2022

Armel Langanda

Les conférences relatives débutent lundi 2 août à Kinshasa, et Aimé Boji a invité ses collègues membres du gouvernement à veiller aux mesures d’accroissement des recettes de l’Etat dans tous les secteurs pour permettre le bon déroulement de ces échanges.

Pour sa part, la vice-ministre des Finances a annoncé la signature des contrats de performance avec chacune des régies financières en augmentant de manière volontariste de 15%, la cible de mobilisation des recettes, soit 10 780 milliards des francs congolais (5 390 millions USD).

Concernant la situation de la trésorerie de l’Etat du premier janvier au 29 juillet 2021, la vice-ministre des finances a fait état d’une mobilisation de 6 296,3 milliards de Francs congolais (plus de 3 millions USD), soit 67 % des assignations budgétaire annuelles évaluées à 9 374 milliards de FC (plus de 4,5 millions USD), 58 % des assignations annuelles du contrat de performance fixées à 10 780 milliards de FC, soit 61 % par rapport à la cible des recettes fixées dans l’accord avec le fonds monétaire international.

« La direction politique nationale de l’UNC demande au président de la République, chef de l’État, garant de la Constitution, de la paix et de la cohésion nationale de bien veiller au bon fonctionnement des institutions, celui de la justice y compris, en vertu des articles 69 et 74 de la Constitution », peut-on lire dans cette déclaration signée par Aimé Boji Sangara, secrétaire général a.i du parti.

En plus, ce parti cher au Dircab du chef l’État se dit déterminé à appartenir à la coalition Cap pour le Changement (CACH) et demande la reformulation de son organisation et de son fonctionnement tout en soutenant la coalition gouvernementale FCC-CACH.

Ainsi, l’UNC a dénoncé avec la dernière énergie les arrestations en cascade et l’usage excessif de la force par les éléments de la Police nationale à l’endroit de ses militants constaté à Kinshasa, Bukavu, Goma, Walungu, Lubumbashi et Kisangani.

Notons que des manifestations ont été organisées par des militants de l’UNC  dans plusieurs villes de la RDC pour dire non à la condamnation de   Vital Kamerhe, leur leader.

Pour rappel, le directeur de cabinet du chef de l’État a été condamné samedi 20 juin, à 20 ans de travaux forcés pour détournement de 48 millions USD et 15 ans de servitude pénale principale pour corruption.

Papy Roger Aezema/Beni