Selon l’administrateur du territoire d’Ubundu, Verdoth Yamulamba, la cause de cet accident mortel réside dans la détérioration avancée de la voie ferrée. Cette voie, datant de l’époque coloniale, est devenue dangereuse et menace la sécurité des voyageurs. La route Kisangani-Ubundu, longue de 125 km, est également en mauvais état, poussant les voyageurs à chercher d’autres moyens de transport, mettant ainsi leur vie en péril.

Des dizaines de morts sur la voie Kisangani-Ubundu causées par des déraillements

Le président de l’ONG Sauti ya Lubunga, Prince-Héritier Isomela, a même interdit à ses concitoyens d’emprunter le train marchandise pour préserver leur sécurité. Il y a deux ans, un accident similaire avait déjà coûté la vie à une dizaine de personnes sur cette même voie.

La situation est critique : sans les rails, Ubundu et même le Maniema risquent de devenir des territoires enclavés. Comment les habitants de Kindu pourront-ils se ravitailler ? Le chemin de fer demeure actuellement la seule liaison entre Ubundu et la ville de Kisangani. Espérons que les autorités prendront des mesures pour éviter de nouveaux drames à l’avenir

Notons qu’il est possible d’aller de Kisangani à Ubundu en train, mais compte tenu de la situation préoccupante de la voie ferrée entre ces deux villes, il est essentiel d’examiner d’autres options pour les voyageurs. Voici quelques alternatives :

Transport par route :

La route Kisangani-Ubundu, longue de 125 km, est également utilisée pour le transport. Cependant, elle est en mauvais état, ce qui pousse les voyageurs à chercher d’autres moyens de déplacement.

Les voyageurs peuvent opter pour des véhicules routiers tels que les bus ou les taxis pour se rendre d’une ville à l’autre. Cependant, il est important de noter que la route peut être sujette à des problèmes d’insécurité et de mauvaises conditions.

Transport fluvial :

Bien que la voie fluviale ne soit pas navigable entre Kisangani et Ubundu, certains voyageurs peuvent envisager des bateaux ou des pirogues pour des trajets plus courts le long de la rivière.

Cependant, cela dépendra des disponibilités locales et de la sécurité de la navigation fluviale.

Autres moyens de transport :

Les motos-taxis (boda-boda) sont souvent utilisées pour les déplacements courts dans la région. Cependant, ils peuvent ne pas être adaptés pour les longs trajets entre les deux villes.

En fin de compte, il est crucial que les autorités prennent des mesures pour améliorer la voie ferrée entre Kisangani et Ubundu, afin d’assurer la sécurité des voyageurs et de faciliter les déplacements dans la région. Espérons que des initiatives seront prises pour éviter de nouveaux drames à l’avenir et pour désenclaver cette entité. Lire aussi : Face aux enjeux et défis, la Tshopo à la croisée des chemins – Infocongo

Selon l’Agence congolaise de presse, ce nouveau déraillement a été causé par un véhicule de marque Howo chargé de sable qui a heurté la locomotive 1802 qui, heureusement, ne s’est pas renversée.

Le service de communication de la SNCC qui a livré l’information ne signale aucun blessé ni la nature des dégâts matériels causés à la suite de cet accident.

Le directeur général de la SNCC, Fabien Mutomb Kan Kato s’est aussitôt rendu sur les lieux afin de s’enquérir de la situation.

Il s’agit d’un train spécial de luxe lancé il y a plus ou moins dix mois par la direction générale de la SNCC pour desservir la ligne Lubumbashi/Haut Katanga et Mwene Ditu/Lomami,  revenait justement de Mwene Ditu dans la province de Lomami. Lire aussi: Nouveau déraillement dans le Lualaba : six morts (bilan provisoire)

Selon la même source, un train des marchandises de la SNCC en provenance du Haut-Katanga pour le Kasaï et, s’est renversé sur le tronçon Lubudi-Bufoye, avec sept de ses huit wagons.

Le mois dernier, un autre train des marchandises avait connu le même sort dans la même région, causant plus de soixante morts selon plusieurs sources. Lire aussi: RDC : 75 morts et plus de 128 blessés dans le déraillement d’un train de marchandises au Lualaba

« Le bilan est de 60 morts », avait affirmé Clémentine Lupanda wa Mpanda, administrateur du territoire de Lubudi, cité par Actualité.cd. Mais ce bilan n’était alors que provisoire, car la recherche des personnes mortes, disparues et blessées se poursuivait encore.

Le train marchandises provenait de la ville de Mwene-Ditu, dans la province de Lomami. Les passagers considérés généralement comme des clandestins par les responsables de la Société nationale de chemin de fer (SNCC) étaient embarqués au niveau des différentes gares avant d’atteindre le territoire de Lubudi.

L’administrateur du territoire de Lubudi a expliqué qu’il y a, jusqu’à présent, 90 blessés graves et légers dont certains sont pris en charge à l’hôpital de la Cimenterie du Katanga (Cimentkat).

La Croix-Rouge ainsi que les jeunes du milieu contribuent à l’inhumation des corps.

« Je viens de là avec la commissaire provinciale de l’entrepreneuriat pour récupérer les blessés légers et graves, mais aussi apporter du matériel pour l’enterrement des corps », a ajouté cette autorité territoriale.

Pour sa part, le ministre de la Communication a déclaré que « le Gouvernement a dépêché le DG de la SNCC sur place (avec les membres de la Commission d’enquête) afin de s’enquérir de la situation, dresser le bilan et organiser l’intervention urgente. L’accident ferroviaire s’est produit au km 614 entre les villages Kitenta et Buyofwe à 19 kms du chef-lieu du territoire de Lubudi. Ce train qui convoyait 113 tonnes de marchandises avait quitté Mweneditu pour Lubumbashi. »

Le ministère de la Communication et Médias a également précisé que la cause de l’accident est une « coupure brusque de la traction qui a entraîné la dérive de la rame et des wagons dans un ravin. Le Gouvernement a déploré ce drame, présenté ses condoléances aux familles éprouvées et pris des dispositions quant à la prise en charge des victimes. » Le ministre Patrick Muyaya a aussi précisé que “le Directeur Général de la SNCC, Fabien Mutomb est attendu à Kinshasa, ce lundi 14 mars 2022, pour d’autres dispositions pratiques liées à la gestion de dégâts causés par ce drame. » Lire aussi: Haut-Katanga : le train new express colombe reprend du service

Parti de Lubumbashi, dans le Haut Katanga, le 12 janvier, ce nouveau train de la SNCC est arrivé au chef-lieu du Kasaï central vendredi 14 janvier dans la soirée.

Les activités de la mise en circulation de ce train de luxe semi-direct dans la province du Kasai central, dans l’axe Kananga-Lubumbashi ont été lancées par Tharcisse Kabatuwuila, dans le cadre du vaste programme du président Félix Tshisekedi visant la modernisation et le redressement de la SNCC.

Le gouverneur intérimaire accueille le train New express Colombe à Kananga

Cette cérémonie a eu lieu dans la gare SNCC/ Kananga devant la population venue nombreuse venant participer à l’événement.

Une promesse du président Félix Tshisekedi à la population de Kananga

Dans son adresse aux kanangais, Kabatusuila a indiqué que c’est une réponse du Chef de l’État au plaidoyer de la population.

En effet, lors de l’audience accordée aux forces vives, pendant sa visite à Kananga, celle-ci lui avait posé le problème de transport entre le Kasaï central et Lubumbashi.

« A l’occasion de l’audience que le président avait accordée aux forces vives de la province, on lui a exposé beaucoup de problèmes parmi lesquels le problème de transport entre la province du Kasaï central et Lubumbashi. Malgré l’état de notre voie, le chef de l’État a dit Ok, quelles que soient les conditions dans lesquelles se trouve la voie, le train va arriver à Kananga. le voici aujourd’hui à Kananga », a -t – il renchérit.

Le patron de la province du Kasaï central à l’intérim, invite par ailleurs la population centre kasaïenne à faire de ce train une propriété de la République.

Pour sa part, Raymond Ngadi, directeur provincial a.i Kasaï central de la SNCC, remercie le chef de l’État pour cette dotation à l’endroit de la population kasaïenne, et promet de garder ce train en bon état. Lire aussi: Haut-Katanga : le train new express colombe reprend du service

Joseph Mabanza Wakwansampi/Kananga

Pour le directeur général de la SNCC, ce train vient répondre aux besoins exprimés par les voyageurs qui en étaient privés depuis le mois de mars 2020.

Composé de dix voitures, il a une capacité d’accueil de 192 places et peut transporter 123 passagers. Sur ce train, vingt passagers avaient comme destination la gare de Kananga dans la province du Kasaï-Central où ils arriveront le samedi aux petites heures du matin, tandis que les autres descendront dans les différentes gares situées tout au long du parcours avant la destination finale. D’autres passagers seront embarqués à partir de la gare de Muene Ditu dans la province de la Lomami.

Pour la sécurité sanitaire des passagers, les responsables de la SNCC renseignent que pour prendre place à bord, tout client doit présenter les résultats négatifs du test Covid-19, les membres d’équipage y compris. Une équipe médicale embarquée peut intervenir en cas de problème de santé des passagers et une autre, chargée de l’hygiène a pour mission de désinfecter de temps à autre les voitures.

Par rapport aux mesures barrières, le port du marque y est obligatoire, ainsi que le lavage des mains aussi et l’eau coule en permanence des robinets de ce train.

La SNCC renseigne que ce train quittera Kananga le samedi de la semaine en cours et regagnera la gare de Lubumbashi mardi prochain, et le convoi sera programmé une fois par mois.

Le président des importateurs des produits pétroliers, Kalula Tshitenga, lie cette situation à la hausse du prix d’achat de cette marchandise par des importateurs et aux difficultés de transport de cette marchandise de Lubumbashi à la gare de Mwene-Ditu.

La Société de chemin de fer du Congo (SNCC) affirme, pour sa part, avoir acheminé dans la ville de Mwene-Ditu plus de dix wagons de carburant la semaine dernière pour lutter contre la hausse du carburant pendant la période des festivités.

Le représentant provincial de la société nationale du chemin de fer SNCC de Mbuji-Mayi, Justin Mbuyi, cette hausse ne peut être attribuée à son entreprise qui s’est fait violence pour acheminer un lot important de carburant la semaine dernière.

Il affirme que neuf trains ont été organisés au départ de Kamina, et quatorze wagons de carburant en fuel ont été transportés.

La hausse de prix de transport a entraîné la flambé des prix du transport en commun et les denrées alimentaires dans la ville.

Avec Radio Okapi

Des sources sur place renseignent que ces enfants étaient déjà enfermés dans un wagon vide d’un train marchandise en partance pour Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, en passant par la ville de Kamina dans le Haut Lomami.

Le couple incriminé est en train d’être auditionné au parquet de Mwene Ditu.  Dans la province de Lomami.

Un couple arrêté avec 29 enfants mineurs

Les sources proches de la Société des Chemins de Fer du Congo (SNCC) affirment que ces enfants étaient assis dans un même wagon, attendant l’heure du départ du train de marchandises. C’est à ce moment que les contrôleurs de la SNCC ont découvert que ce couple dont l’homme est une personne vivant avec handicap, était entouré de 29 enfants mineurs.

La même source affirme qu’au cours de sa première audition par des inspecteurs de la SNCC, l’homme a dit avoir été sollicité pour voyager avec les enfants par leurs parents résidant depuis quelque temps à Lubumbashi.

Du côté de la SNCC Mwene Ditu, l’on affirme avoir transféré ce dossier au parquet près le tribunal de grande instance.

Les organisations de la société civile déplorent de constater des mouvements migratoires d’enfants accompagnés par des personnes vivant avec handicap, ces derniers temps, sur les trains marchandises.

Il y a quelques années, certaines organisations non gouvernementales avaient été surprises avec plusieurs enfants mineurs qu’ils faisaient voyager pour les Etats Unis.

Le directeur d’exploitation de la SNCC, Marc Manyanga, affirme que les travaux se poursuivent pour relever les wagons en vue de retrouver d’éventuels survivants ou des corps coincés et libérer la voie pour le trafic ferroviaire :

Rechercher des corps et dégager la voie

« Nous continuons à relever les wagons. S’il y a un dixième, un onzième, on ne manquera pas de le dire parce que tout se fait dans la transparence. Il y a la Croix rouge qui est là-bas. Les travaux sont en train de se poursuivre. La direction générale est en train de déployer les efforts pour que nous puissions rendre véritablement viable sur le plan opérationnel cette voie de Lobito. Nous pensons que le trafic va reprendre dans moins de 48 heures ».

Sur le plan matériel, explique-t-il, il y a plus ou moins soixante-dix mètres de voies, les ensembles et sous-ensembles essentiels de la locomotive qui sont intacts :

« Il y a quelques problèmes au niveau de la tôlerie mais l’expertise complète pour une locomotive qui déraille dans les ateliers. Les problèmes des transports des clandestins sur les trains, c’est une pratique que nous devons proscrire. Il faut que les riverains des rails comprennent qu’ils ont intérêt à respecter la police de chemin de fer, pour que nous ne puissions connaître la situation comme celle que nous sommes en train de déplorer ce jour ». 

Dans pareils cas, selon lui, il y a des « licenciements sans préavis par le passé lorsqu’une complicité même indirecte a été décelée au niveau de la SNCC. En dehors de la SNCC vous remarquerez que sur nos chantiers il y a souvent nos OPJ, qui font des rapports et les transmettent au parquet pour des poursuites éventuelles ». 

Le train accidenté, précise Marc Manyanga, transportait des minerais à destination de Lobito en Angola. Les neuf victimes seraient des passagers clandestins. Lire aussi: Au moins 50 morts dans un déraillement au Tanganyika

C’est le vice-gouverneur de la province qui a présidé mardi 2 mars cette activité en présence de plusieurs personnalités dont le ministre national des Transports qui, lors de son speech, a remercié le chef de l’État pour « ses promesses qui deviennent une réalité. »

Selon Didier Mazenga, c’est dans l’objectif d’honorer les agents qui ont été retraités que cette activité a été organisée « les agents qui ont rendu de loyaux services avec dévouement et abnégation à sacrifier leur jeunesse au profit de la Nation à travers la SNCC, méritent une retraite digne », a-t-il expliqué.

Cette retraite intervient après 10 ans sans que les agents de cette société de l’État ne soient mis à la retraite. Les pensionnés ont chacun reçu une somme d’argent et un congélateur.

Il sied de rappeler que ces agents figurent parmi 2.260 que compte cette société.

Azarias Mokonzi