Les meubles, confectionnés par d’anciens membres de gangs urbains, désormais réhabilités et formés par le Service National, ont été fabriqués dans l’atelier de menuiserie de Nsele. Leur but est d’améliorer les capacités d’accueil des bureaux administratifs des municipalités de la capitale.

Le Général-major Kasongo Kabwik a souligné, dans son discours, que cette attribution représente une première et une réaction immédiate aux directives du commandant suprême, le président de la République. Jacquemin Shabani a quant à lui mis en exergue la signification de cette initiative, la considérant comme le fruit d’un processus de réinsertion et de formation initié par la police nationale congolaise, en accord avec la “stratégie de développement du président Tshisekedi“.

Le secteur judiciaire bientôt

L’opération de fourniture de mobilier s’étendra aussi au domaine judiciaire : le Service National envisage de doter les tribunaux de Kinshasa de plus de 500 bureaux, 1 000 chaises et 1 000 armoires. Dans un second temps, les quartiers généraux des Forces armées et de la Police nationale congolaise profiteront également de cette démarche de modernisation.

Ce programme de distribution de mobilier s’inscrit dans la continuité d’une première phase durant laquelle des bancs-pupitres ont été distribués aux écoles, universités et instituts supérieurs de Kinshasa. Le soutien aux infrastructures publiques se poursuivra dans les prochains jours, tandis que le Service National intensifie ses efforts pour promouvoir le développement des institutions de la capitale. Lire aussi : RDC : Le Service National distribue des bancs scolaires à Kinshasa : « L’œuvre des enfants Kuluna réhabilités » – Infocongo

Un voyage encadré et rassurant

Le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service National, a précisé les détails du transfert : « Nos équipes prendront en charge leur transport à Mbuji-Mayi, en leur fournissant nourriture et eau. Ils devraient atteindre Kanyama Kasese aux petites heures du matin, vers 4 ou 5 heures si tout se passe bien. »

Un père accompagne son fils, symbole d’espoir et de patriotism

Parmi les jeunes transférés, un cas a particulièrement attiré l’attention : un jeune homme accompagné de son père, qui a décidé de se joindre volontairement à son fils pour servir la nation. Le père, visiblement fier de son fils, a expliqué ses motivations : “La motivation principale est le patriotisme. Mon fils a compris qu’il est Congolais et qu’il doit servir son pays. Servir le pays passe par la formation militaire et professionnelle, afin de répondre aux besoins de sécurité et de développement.”

Kanyama Kasese : un centre de réhabilitation et de formation

L’image de Kanyama Kasese a évolué au fil des ans. Autrefois perçu comme un lieu de punition, il est aujourd’hui considéré comme un centre de réhabilitation et de formation. Le général-major Kasongo Kabwik a tenu à rassurer les familles des jeunes transférés : « Ils sont contents parce qu’ils savent qu’ils n’y vont pas pour mourir. Ils savent qu’ils étaient sur la mauvaise voie. En 2020, lorsqu’ils allaient à Kanyama Kasese, ils pleuraient en route car ils pensaient qu’ils allaient y être tués. Nous avons reçu des instructions claires du Chef de l’État : ils vont pour une formation, pas pour mourir. »

Un nouveau départ pour les Kulunas

Ce transfert marque une nouvelle étape dans la réinsertion des Kuluna dans la société. La formation qu’ils recevront à Kanyama Kasese leur permettra d’acquérir des compétences et des valeurs qui leur seront utiles pour leur avenir. Un prochain transfert est prévu pour mercredi prochain.

Cet évènement met en lumière la volonté des autorités congolaises de lutter contre la délinquance juvénile et d’offrir aux jeunes une seconde chance. Lire aussi : Kinshasa : 350 Kuluna en route vers Kanyama Kasese pour une transformation disciplinaire – Infocongo

Sur instruction du Président Félix Tshisekedi, le Service National a lancé une vaste campagne de distribution de bancs scolaires dans les écoles et universités de Kinshasa. Cette initiative vise à pallier le manque de mobilier scolaire dans les établissements d’enseignement de la capitale et à améliorer ainsi les conditions d’apprentissage des élèves et étudiants.

500 bancs pour le complexe scolaire Mokengeli

Le jeudi 23 mai 2024, le Général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, chef du Service National, a donné le coup d’envoi de cette campagne en remettant 500 bancs au complexe scolaire Mokengeli de Lemba. Cette première dotation permettra aux élèves de cet établissement de suivre leurs cours dans des conditions plus confortables.

Une opération d’envergure qui s’étendra à d’autres établissements

Le Service National ne compte pas s’arrêter là. Plusieurs autres écoles et universités de Kinshasa sont également concernées par cette campagne de distribution de bancs. Les équipes du SN sont attendues dès ce samedi à l’Université de Kinshasa, marquant une étape importante dans l’exécution de ce projet d’envergure.

Des bancs fabriqués par d’anciens Kuluna

Ces bancs ont une particularité notable : ils ont été fabriqués par d’anciens membres des groupes de jeunes délinquants connus sous le nom de Kuluna. Ces jeunes, réhabilités et formés par le Service National à Kaniama Kasese, ont mis à profit leurs nouvelles compétences pour participer à cette initiative louable.

Un symbole de réhabilitation et d’espoir

« Ces bancs sont l’œuvre des enfants, frères congolais qui autrefois étaient appelés Kuluna. Ils ont été formés par le Service National. Aujourd’hui, ils ont fabriqué ces bancs », a déclaré le Général-major Jean Pierre Kasongo Kabwik lors de la remise symbolique. Cette initiative met en lumière la volonté du Service National de réhabiliter ces jeunes en difficulté et de leur offrir une nouvelle chance dans la vie.

Un engagement continu pour l’éducation

En plus de la distribution de bancs, le Service National apporte également son soutien aux écoles et universités de Kinshasa en effectuant des travaux de réhabilitation et d’entretien des infrastructures scolaires. Cet engagement traduit la volonté des autorités congolaises de placer l’éducation au cœur des priorités nationales.

Un message d’espoir pour la jeunesse congolaise

La campagne de distribution de bancs scolaires par le Service National est un message d’espoir pour la jeunesse congolaise. Elle démontre que, même après avoir commis des erreurs, il est possible de se réhabiliter et de contribuer positivement à la société.

Un geste concret pour l’amélioration du système éducatif congolais

Au-delà de sa dimension symbolique, cette initiative apporte une contribution concrète à l’amélioration du système éducatif congolais. En dotant les écoles et universités de mobilier scolaire adéquat, le Service National permet aux élèves et étudiants d’étudier dans des conditions plus propices à la réussite. Lire aussi : Kanyama Kasese : 1 600 ex-Kuluna deviennent des bâtisseurs de la nation après deux ans de formation – Infocongo

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du général Kasongo Kabwik, commandant du Service national, et du commissaire divisionnaire adjoint de la police, Blaise Kalimbalimba.

Le gouverneur Ngobila a tenu à féliciter la police pour son travail remarquable dans la lutte contre les Kuluna, tout en exhortant la population kinoise à collaborer étroitement avec les autorités pour éradiquer définitivement ce fléau.

Le général Kabwik a quant à lui souligné que le centre de Kanyama Kasese n’est pas une simple poubelle où l’on jette les Kuluna. Il a précisé que le Service national a pour vocation de recruter des jeunes volontaires désireux de servir leur nation à travers divers métiers.

Le commissaire adjoint Kalimbalimba a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli une partie de la mission qui lui a été confiée par sa hiérarchie.

La traque des Kuluna se poursuivra dans toute la ville

Il a également annoncé que la traque des hors-la-loi se poursuivra dans toute la capitale, ajoutant que plus de 2000 Kuluna attendent leur jugement devant les tribunaux compétents.

Cette opération de transfert des Kuluna à Kanyama Kasese s’inscrit dans la volonté du gouvernement provincial de Kinshasa de mettre fin à l’insécurité grandissante dans la ville.

Le programme de réhabilitation et de discipline mis en place au centre de Kanyama Kasese vise à transformer ces jeunes délinquants en citoyens responsables et productifs pour la société.

Il reste à espérer que cette initiative permettra réellement de réduire le phénomène Kuluna à Kinshasa et de ramener la paix et la sécurité dans la capitale. Lire aussi : Kanyama Kasese : 1 600 ex-Kuluna deviennent des bâtisseurs de la nation après deux ans de formation – Infocongo

En effet, afin d’éradiquer l’insécurité causée par ces jeunes désœuvrés dans le chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le gouvernement provincial a décidé de collaborer avec le service national pour les rendre utiles à la nation. C’est ainsi que ces jeunes ont été appréhendés au centre-ville et le premier lot de 320 regroupés au complexe sportif Kiwele.

La police qui a procédé à l’opération les a présentés au vice-gouverneur du Haut-Katanga, Jean Claude Kamfwa Kimimba. Celui-ci les a mis à la disposition du général Jean Pierre Kasongo, responsable du Service National pour être acheminés à Kaniama Kasese.

« La population nous a demandé de trouver solution à ce problème social, et l’autorité provinciale a contacté pour que ces jeunes gens que nous voyons dans cet état puissent être transformés en des citoyens qui vont servir le pays. Ceux qui sont là constituent la première vague, ils vont aller rejoindre le centre de Kaniama Kasese », explique, à l’occasion, Jean Claude Kamfwa Kimimba, vice-gouverneur du Haut-Katanga.

De son côté, le responsable du service national, le général Jean Pierre Kasongo, déclare qu’il s’agit là d’une première rotation et d’autres villes du Haut-Katanga devraient aussi balayer leur cour.

« Dans la province, on sollicite qu’il y ait au minimum 5 rotations. Aujourd’hui c’était pour la ville de Lubumbashi, il y a également d’autres villes qui auront aussi besoin de balayer leurs entités qui ne sont pas seulement désœuvrés, mais qui constituaient petit à petit une menace pour la ville », dit-il lors de cette brève cérémonie à Lubumbashi.

Les rotations des avions vers le centre de Kaniama Kasese dans la province du Haut-Lomami sont prévues et ces jeunes, selon le général Jean Pierre Kasongo, seront initiés à plusieurs activités, notamment agricoles. Lire aussi: Kinshasa : Gentiny Ngobila forme les bourgmestres contre les “Kuluna”

Le coup d’envoi a été donné au camp Tshatshi, où se trouve sa résidence officielle. Pour la ville de Kinshasa, cinq camps militaires et de la police sont bénéficiaires. Il s’agit des camps Tshatshi, CETA, Badiadingi, Lufungula et Kabila. A Lubumbashi, trois camps sont retenus, notamment les camps Est, Kimbembe et Vangu.

« On ne se limitera pas à ce nombre, l’action sera étendue sur tous les camps militaires du pays », a dit le Général Kasongo Jean-Pierre, commandant du Service National, qui a par ailleurs ajouté que la population civile en bénéficiera.

« Nous préconisons une cantine à Masina, au Camp Kauka et au rond-point Ngaba. Dans un premier temps, les produits qui sont vendus dans ces cantines sont composés de farine de maïs blanc venus de Kaniama Kasese dans le Haut-Katanga et de farine de maïs jaune produit vers Mbanza-Ngungu dans le Kongo Central. Bientôt il y aura aussi les pommes de terre, les aubergines, les oignons, les tomates et tant d’autres », a-t-il dit.

Un sac de 25 Kg à 18.000 FC

Dans son mot de bienvenue, le Général Tshiyoyo, commandant de la Garde Républicaine, a d’abord remercié le Chef de l’État avant d’attirer l’attention des familles des militaires.

« Les familles de la Garde Républicaine réitèrent leur confiance, attachement et loyauté au Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale congolaise qui n’est pas dans sa première réalisation. Il a réhabilité le camp Tshatshi par la réfection de l’hôpital, des écoles primaire et maternelle. La cantine va permettre aux familles militaires de nouer les deux bouts avec leur solde.

Ce sac de farine de 25 kg qui se vend à 95.000 FC sur le marché nous sera vendu à la cantine à 18.000 FC seulement. Une famille a droit d’acheter un sac par mois, moyennant un jeton qui sera remis par le service », a dit le Commandant de la Garde Républicaine.

2.500 Kuluna et 3.000 jeunes de groupes armés convertis

Prenant à son tour la parole, le Général Kasongo Jean-Pierre a synthétisé l’histoire du Service National, de sa création à nos jours.

« Il y a 3.000 jeunes venus des groupes armés et 2.500 jeunes venus de Kinshasa, communément appelés « Kuluna ».

Ces derniers sont mis dans de bonnes conditions avec trois repas par jours. Il sont formés en agriculture et d’autres sont orientés dans plusieurs métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie, la charpenterie, la peinture. Il y a aussi la formation de cantonniers, chauffeurs et mécaniciens.

Alors que dans les années antérieures on était de 2.500 à 4.000 tonnes, en 2021, nous avons 5.000 tonnes. Notre objectif est de produire 10.000 tonnes en 2022. En ce début d’implantation des cantines, nous retenons cinq camps militaires et policiers à Kinshasa. Il s’agit des camps Tshatshi, CETA, Badiadingi, Lufungula et Kabila. A Lubumbashi, trois camps ont été choisis, notamment Est, Kimbembe et Vangu. Chaque famille a droit d’acheter un sac de 25 kg par mois. Il y aura aussi les haricots, l’huile végétale et la viande fraiche. Nous n’allons pas tolérer que ces produits puissent se retrouver sur le marché noir », a déclaré le Commandant du Service National.

Agents d’insécurité, devenus bâtisseurs et agents de sécurité alimentaire

Quant au Chef d’État-Major Général, il a félicité le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale pour la transformation de ces jeunes devenus utiles pour la société.

« Nous remercions notre Commandant suprême pour avoir transformé ces jeunes autrefois agents d’insécurité et aujourd’hui bâtisseurs et agents de sécurité alimentaire. C’est avec le travail que ces jeunes seront utiles à la société. Quant aux cantines, elles visent à alimenter les familles militaires et policières en divers denrées alimentaires », a précisé le Général Mbala Célestin.

Il sied de signaler que cette cérémonie qui a connu la participation du couple présidentiel a connu une présence massive des épouses et enfants de militaires du camp Tshatshi.

La cérémonie a été clôturée par le lancement officiel de la vente par le Président de la République, qui a remis symboliquement à deux militaires un sac de farine à chacun, en demandant aux parties prenantes de veiller au bon grain de ladite opération.

Gel Boumbe

En effet, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a mis à la disposition du Service National le premier groupe d’inciviques communément appelés Kulunas, lundi 2 novembre 2020, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au terrain Flamboyant situé dans la commune de la Gombe.

Il s’agit au total de 300 jeunes délinquants sur les 829 présents, qui ont été remis entre les mains du général Jean-Pierre Kasongo, commandant du Service National, en présence du commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, du ministre provincial de l’intérieur et sécurité, ceux des finances et de l’économie, ainsi que tant d’autres personnalités.

« Sur instruction du chef de l’État, désormais tous ceux qui vont être arrêtés iront soit en prison pour ceux qui ont commis des crimes et pour les autres à Kaniama Kasese, dans le Haut-Lomami pour faire le champ », a dit Gentiny Ngobila.

Il a également exprimé sa profonde peine de voir des congolais détruire la vie de leurs frères congolais. Pour ce faire, le chef de l’exécutif provincial a appelé les médias à vulgariser son appel à la dénonciation pour une ville de Kinshasa sans Kuluna.

Ces 829 malfrats ont été arrêtés dans le cadre de l’opération Kifakiyo avec 104 machettes. Ils ont été interpellés pour la plupart en flagrant délit. Parmi eux, il y a des récidivistes et des condamnés à des travaux forcés dans les récentes audiences foraines.