Ce mardi 14 janvier 2025, notre rédaction a effectué une descente au siège de la société civile du Haut-Katanga, dans l’espoir de rencontrer un responsable de cette structure pour mieux comprendre les causes de cette recrudescence. Bien que le responsable ait refusé de donner son nom, il a exprimé son inquiétude quant à la gravité de la situation.

Plus de 50 cas de cambriolage en deux mois

« La ville de Lubumbashi fait face à une insécurité que la ville n’a jamais connue. En l’espace de deux mois, selon notre carnet de travail, nous avons recensé plus de 50 cas de cambriolage, avec de nombreux biens volés par des bandits non identifiés. De plus, une quinzaine de meurtres ont été enregistrés dans toute la province. La dernière tragédie est la mort du journaliste Patrick Adonis Numbi, de regrettée mémoire.

Hier lundi 13 janvier 2025 encore, cinq corps sans vie ont été découverts, trois dans la commune de la Kamalondo et deux dans la commune de Kampemba. Ce qui est étonnant, c’est que jusqu’à ce jour, aucune mesure n’a été prise par les autorités pour mettre fin à cette vague de criminalité. Nous appelons urgemment les autorités locales et nationales à prendre des mesures concrètes pour restaurer la sécurité dans la ville », a déclaré le responsable, visiblement préoccupé par la situation.

Au quartier Bongonga, situé dans la commune de Kampemba, nous avons rencontré une victime de cambriolage, M. Mutombo Alain. En décembre dernier, ce dernier a été agressé par des bandits armés, qui lui ont dérobé sa moto. Il témoigne des actes de violence qui se multiplient et de l’impossibilité de se sentir en sécurité dans sa propre ville.

Pas de mesures concrètes de lutte contre le phénomène

Il est frappant de constater que, alors que Lubumbashi était autrefois reconnue pour sa tranquillité, elle semble aujourd’hui perdre cette image de ville paisible. De nombreux habitants s’inquiètent de l’absence de mesures concrètes pour lutter contre cette insécurité grandissante.

Du côté de la police, notre rédaction a tenté à plusieurs reprises d’obtenir des informations, mais aucune porte ne s’est ouverte. Aucune réponse n’a été donnée à nos questions sur les actions en cours pour endiguer la criminalité.

Certains observateurs, notamment du côté des partis politiques proches du pouvoir, avancent que cette insécurité pourrait être un sabotage orchestré par des acteurs politiques locaux. Selon eux, l’objectif serait de déstabiliser le pouvoir en place, en poussant la population à se détourner du gouverneur Jacques Kyabula et du chef de l’État Félix Tshisekedi.

La situation semble de plus en plus désastreuse. En l’espace d’une semaine, la ville a déploré la découverte d’au moins 10 corps sans vie. Pourtant, à ce jour, aucune mesure forte n’a été prise par les autorités locales pour endiguer cette violence.

Lubumbashi, jadis citée comme un modèle de paix, semble aujourd’hui être en proie à une crise de sécurité sans précédent. Les habitants vivent dans la crainte et l’incertitude, tandis que les autorités semblent rester indifférentes face à l’ampleur du problème. Lire aussi : Meurtre de Patrick Adonis Numbi : 5 000 dollars promis pour retrouver les coupables – Infocongo

Cédrick Katay Kalombo

Un crime odieux

Selon les premières informations, le corps du journaliste a été découvert par des patrouilles de police vers 1h du matin, dans le quartier Upemba. Il aurait été mortellement blessé à la tête à coups de machette.

L’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), section du Haut-Katanga, a fermement condamné cet acte lâche et appelé à une enquête approfondie pour retrouver les auteurs de ce crime.

Une marche pacifique pour réclamer justice

En signe de protestation, une centaine de journalistes ont organisé une marche pacifique dans les rues de Lubumbashi, exigeant justice pour leur confrère assassiné. Un mémorandum a été déposé auprès de l’Assemblée provinciale pour dénoncer cet « acte ignoble » et demander aux autorités de tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables.

Un journaliste engagé

Patrick Adonis Numbi Banze était une figure respectée du paysage médiatique de Lubumbashi. Il avait débuté sa carrière à la Radio Phoenix Université avant de rejoindre Kyondo Radio-télévision. Il était reconnu pour son professionnalisme et son engagement en faveur d’un journalisme de qualité.

L’insécurité grandissante à Lubumbashi

Cet assassinat s’inscrit dans un contexte d’insécurité grandissante à Lubumbashi, où les actes de violence sont de plus en plus fréquents. Les journalistes, comme d’autres acteurs de la société civile, sont régulièrement menacés et intimidés.

Appel à la mobilisation

Le président de l’UNPC en RDC, Kamanda wa Kamanda Muzembe, a appelé les journalistes au calme tout en les invitant à rester mobilisés pour que la lumière soit faite sur ce meurtre. Il a également appelé les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des journalistes et à lutter contre l’impunité.

La mort de Patrick Adonis Numbi Banze est une perte immense pour le monde des médias congolais. Elle rappelle la nécessité de protéger la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes, qui jouent un rôle essentiel dans une démocratie. Lire aussi : Sévèrement frappée, la presse congolaise perd trois journalistes en une semaine – Infocongo

Selon le maire de Kasumbalesa, André Kampapa Kamwanya, les services de sécurité ont réussi à saisir un lot de câbles électriques volés, près de la frontière de la RDC avec la Zambie.

« Plus de 300 mètres de câbles électriques sur une ligne haute tension appartenant à la société nationale d’électricité (SNEL), ont été volés, plongeant ainsi une grande partie de ma juridiction dans le noir, et affectant le bon fonctionnement de l’entreprise minière KICC.

Nous condamnons cet acte de sabotage des efforts du président de la République qui se soucie du bien-être de ses compatriotes en ce qui concerne l’accès à l’énergie électrique », a déclaré André Kampapa Kamwanya.

L’autorité urbaine a rapidement annoncé le début immédiat des travaux de restitution des câbles électriques sur toute la ligne handicapée, en précisant que les experts de la SNEL sont instruits et que les câbles sont déjà disponibles pour rétablir le courant électrique dans les plus brefs délais.

Une forte croissance économique

Avec 85 614 électeurs recensés en 2018, l’agglomération de Musoshi-Kasumba a statut de commune rurale et administre environ 120 000 habitants. Elle comptait 9 conseillers municipaux en 2019. Kasumbalesa connaît une forte croissance économique grâce à l’implantation de la SODIMIZA. Lire aussi : SNEL/Nord-Kivu dépose une plainte contre X au TGI de Kavumu pour vol de ses câbles – Infocongo

Victor Bogenda Tembele

Initiés en 2019, les travaux de construction de cet édifice étaient initialement estimés à 13 millions de dollars, financés entièrement par le gouvernement provincial. Pour Michel Kabwe Muamba, président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, ce bâtiment représente la concrétisation d’un rêve et se doit d’être un symbole fort de la démocratie.

« Nous plaçons la barre très haut pour les autres provinces, qui emboîtent aussi les pas. L’inauguration de ce nouvel immeuble représente pour nous un vrai motif de satisfaction car le rêve est devenu réalité. Le peuple d’abord n’est pas seulement un simple slogan. C’est aussi la réalisation des projets de grandes envergures comme celui-ci.

Le peuple d’abord, c’est la manifestation de la volonté et la promesse du Chef de l’État de doter la RDC en général, et le Haut-Katanga des infrastructures modernes et de qualité. Ce bâtiment est plus qu’une simple structure. C’est un symbole de démocratie où nous travaillerons ensemble pour construire un avenir prospère », dit-il dans sa prise de parole.

Une salle de plénière moderne

La nouvelle Assemblée provinciale est également dotée de 37 bureaux administratifs, d’une salle plénière moderne pouvant accueillir 500 personnes assises, de deux terrasses, d’un dispensaire, d’une cafétéria et d’une salle technique.

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, a exprimé également sa satisfaction et a profité de l’occasion pour évoquer les initiatives de son administration visant à améliorer le bien-être social de la population.

Selon l’entrepreneur, cet édifice est construit en pierres et en béton. Il symbolisera la gouvernance, incarnée par un engagement à servir et à construire ensemble, représentée par les 48 députés qui exprimeront les aspirations et la volonté des communautés du Haut-Katanga.

Après l’inauguration du nouveau bâtiment au centre de Lubumbashi, le Chef de l’État a remis des équipements au gouverneur Jacques Kyabula Katwe, marquant ainsi sa contribution à la saison agricole 2024-2025 dans le Haut-Katanga, au sud-est de la RDC. Lire aussi : Haut-Katanga : Un nouvel aéroport international pour Lubumbashi – Infocongo

« Ils ont abattu un des nôtres, et nous n’avons pas vu aucun mal qui l’a fait, puisqu’il est allé chercher comme tout le monde son pain quotidien, comme tous les creuseurs », a déclaré un manifestant à la presse.

L’administration du territoire a rapporté quatre morts, deux véhicules calcinés, ainsi que le saccage du Bureau de l’Administrateur du territoire et de l’état-major de la police.

Alain Kishala, de la société civile de Kambove, a expliqué : « Un creuseur est allé voler dans la concession de Kambove Mining comme ils ont l’habitude. Cette fois-ci, on l’a tué au niveau de l’usine. C’est comme ça que ses collègues creuseurs sont allés saccager le Bureau de l’AT et de l’état-major. Les policiers ont alors ouvert le feu, tuant trois personnes supplémentaires, portant le total à quatre morts. »

L’incident a débuté aux alentours de minuit, suite au décès d’un creuseur tué par un agent de sécurité de Kambove Mining. En réaction, les creuseurs ont bloqué les routes vers 6 heures du matin. Ils ont incendié le bâtiment de l’état-major de la police de Kambove, libéré des prisonniers et récupéré des motos, en plus d’incendier le véhicule d’un civil.

«Les creuseurs n’entrent pas frauduleusement à Kambove mining, ils paient les militaires la nuit et ces derniers les laissent travailler. Donc se sont les entendements entre creuseurs et militaires», dit un creuser.

Le bilan fait état de 3 morts dont un creuser, un prisonnier, et un jeune garçon qui se trouvait devant l’état major de la police qui n’avait pas su se sauver. La police nationale n’a pas pu maîtriser cette situation et les militaires, avant l’intervention de la Garde Républicaine.

Suite à la psychose, les écoles ont libéré les enfants, les habitants restent enfermés dans leurs maisons, tandis que les 3 corps ont été acheminés à la morgue de la Gécamine Kambove et les blessés à l’hôpital. En entendant, cette localité reste sous contrôle de militaires.

Ces événements ont perturbé toutes les activités économiques du territoire minier de Kambove. La société civile locale déplore le comportement des creuseurs artisanaux, qu’elle considère comme la cause principale de ces violences. Lire aussi : Kolwezi : Bilan lourd après de violents affrontements entre forces de l’ordre et mineurs artisanaux – Infocongo

Lors d’une récente visite d’inspection dans le territoire de Kambove, le ministre a ordonné l’arrêt immédiat des activités minières illégales menées par des ressortissants chinois et libanais sur le site de Mont Xavier. Ces derniers ont été interpellés et placés en détention. Parallèlement, des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les réseaux impliqués dans ce trafic illégal

Un phénomène qui gangrène le secteur minier

L’exploitation minière illégale est un fléau qui gangrène le secteur minier congolais depuis des années. Elle entraîne une perte de recettes pour l’État, une dégradation de l’environnement et des violations des droits de l’homme. La présence de groupes armés, souvent impliqués dans ces activités, contribue à instaurer un climat d’insécurité dans certaines régions.

Des enjeux stratégiques pour la RDC

La RDC, riche en ressources minières, est un acteur clé sur le marché mondial du cuivre et du cobalt. Ces minerais sont essentiels pour la fabrication des batteries électriques et des smartphones. Cependant, l’exploitation illégale menace la pérennité de ce secteur et nuit à l’image du pays.

Les défis à relever

Si les mesures prises par le ministre Lumano sont à saluer, de nombreux défis restent à relever. La corruption, la complexité des réseaux illégaux et la porosité des frontières rendent la lutte contre l’exploitation minière illégale particulièrement difficile.

Une avancée pour la gouvernance minière en RDC

Les actions menées par les autorités provinciales du Haut-Katanga s’inscrivent dans une dynamique plus large de réforme du secteur minier en RDC. Le gouvernement central a également pris des mesures pour renforcer le contrôle et la transparence dans ce domaine.

Réactions positives

Les organisations de la société civile, comme Justicia Asbl, saluent ces initiatives et appellent à leur pérennisation. « Ces décisions courageuses sont cruciales pour assainir la chaîne de valeur des minerais en RDC », a déclaré Me Timothée Mbuya, président de Justicia Asbl.

Il convient de savoir, cependant, que la lutte contre l’exploitation minière illégale est un combat de longue haleine. Les résultats ne se feront pas sentir du jour au lendemain. Néanmoins, les mesures prises par les autorités du Haut-Katanga constituent un signal fort et donnent espoir en un avenir meilleur pour le secteur minier congolais. Lire aussi : RDC : La ministre des Mines dénonce l’exploitation illégale et demande un embargo contre le Rwanda – Infocongo

Selon des témoins oculaires, les fidèles de la secte, revenant d’un campement situé à quelques kilomètres de Kilwa, ont été pris pour des éléments Mai-Mai par les militaires. En effet, en chantant et en se dirigeant vers leur village, ils seraient passés devant l’état-major de l’armée, déclenchant une réaction disproportionnée de la part des forces de l’ordre.

« Les militaires ont ouvert le feu sans sommation, tuant huit membres de la secte sur place », déplore Jean-Pierre Kapya, de la société civile de Pweto. Des images circulant sur les réseaux sociaux viennent corroborer ce récit, montrant les corps des victimes et des militaires présents sur les lieux du drame.

Les autorités locales, tout en confirmant le bilan macabre, se sont contentées d’affirmer que la situation était désormais sous contrôle et que la population avait repris ses activités. Un conseil de sécurité provincial a été convoqué à Lubumbashi pour faire la lumière sur cet incident tragique.

Un drame qui soulève de nombreuses questions

Ce drame soulève de nombreuses questions sur les circonstances exactes de ces affrontements. Pourquoi les militaires ont-ils ouvert le feu sans sommation ? Les règles d’engagement ont-elles été respectées ? Quelle était la menace réelle représentée par ces fidèles ?

Les autorités provinciales sont attendues sur des explications claires et transparentes. Une enquête indépendante s’impose pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Un contexte sécuritaire tendu

Ces événements interviennent dans un contexte sécuritaire déjà tendu dans la région du Katanga, où les groupes armés sont nombreux et actifs. La confusion entre les fidèles d’une secte et des éléments Mai-Mai illustre les risques d’une telle situation, où la moindre erreur d’appréciation peut avoir des conséquences dramatiques.

Il est urgent que les autorités prennent des mesures pour renforcer la sécurité dans la région et prévenir de nouveaux affrontements. Une meilleure coordination entre les forces de l’ordre et les communautés locales est également nécessaire pour éviter les erreurs et les malentendus. Lire aussi : RDC : 25 soldats FARDC condamnés à mort pour abandon de poste face au M23 – Infocongo

Lors du premier conseil des ministres de son gouvernement, le Gouverneur a souligné l’importance de doter le Haut-Katanga d’infrastructures aéroportuaires à la hauteur de ses ambitions. Les ministres provinciaux en charge des Infrastructures et des Transports ont été chargés de mener à bien ce projet d’envergure.

Par ailleurs, le Gouverneur Kyabula a rappelé l’importance de finaliser les travaux de la gare routière de Lubumbashi, un projet entamé en 2016. Cette gare, une fois achevée, devrait améliorer la mobilité des personnes et des biens dans la province.

Sécurité et mines

Sur le plan sécuritaire, la situation dans le Haut-Katanga est jugée globalement calme, malgré quelques incidents isolés. Le ministre provincial de l’Intérieur a assuré que les forces de l’ordre étaient mobilisées pour garantir la sécurité des populations.

Enfin, le ministre provincial des Mines a évoqué les préparatifs de la 4ème édition de la soirée minière, un événement majeur pour le secteur minier de la province.

Un tournant pour le Haut-Katanga

Cette annonce marque une nouvelle étape dans le développement du Haut-Katanga. Le nouvel aéroport international devrait non seulement faciliter les échanges commerciaux et les investissements, mais également contribuer à renforcer le rayonnement de la province à l’échelle nationale et internationale. Lire aussi : Haut-Katanga : Kyabula dévoile son gouvernement provincial de 10 ministres – Infocongo

Un repris de justice et sa bande dans le collimateur

Ce bandit de grand chemin, connu pour sa dangerosité, s’était évadé en 2021 des cachots de l’ANR après avoir tué un gardien. Avec sa bande, ils étaient activement recherchés pour leur implication présumée dans l’assassinat du député Mastaki.

D’autres gangs démantelés

Outre le suspect du meurtre du député, l’opération de police a permis de mettre hors d’état de nuire d’autres groupes criminels, notamment des casseurs de vitres et des pickpockets sévissant dans le quartier Matshipisha et au marché Mimbulu.

Détermination affichée des autorités

Présent lors de la présentation des suspects à la presse, le vice-gouverneur du Haut-Katanga, Martin Kazembe Shula, accompagné du ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, Jean-Jacques Kashiba Ntambo, a réaffirmé la détermination du gouvernement provincial à lutter contre l’insécurité. Il a assuré que les coupables seront traduits en justice et ne pourront plus nuire à la société.

Inquiétude de la société civile face à la recrudescence de la violence

La veille de cette opération, la société civile du Haut-Katanga, par le biais de sa thématique « bonne gouvernance et sécurité », avait tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence des cas de tueries par balle perpétrées par des individus en uniformes militaires ou policiers. Selon Bertin Tshoz, responsable de cette thématique, au moins cinq personnes ont été tuées en une semaine par armes à feu.

Des vols également signalés

En plus des tueries par balle, d’autres incidents de vol ont été recensés dans certaines communes de Lubumbashi. Ces faits viennent ternir le tableau d’une accalmie relative en matière de sécurité observée ces derniers mois dans la ville cuprifère.

Cette opération de police et les déclarations des autorités traduisent une volonté de reprendre le dessus sur la criminalité à Lubumbashi. Cependant, la persistance des tueries par balle et des vols montre qu’il reste encore du chemin à parcourir pour garantir la sécurité de la population. La collaboration entre les forces de l’ordre et la société civile sera essentielle pour ramener le calme et la sérénité dans la ville. Lire aussi : Haut-Katanga : Recrudescence de la criminalité urbaine à Lubumbashi – Infocongo

Cette nouvelle équipe, dont deux femmes, prend en compte les directives reçues du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur concernant la conformité à la constitution. Parmi les ministres nommés, on retrouve une nouvelle figure, ancienne journaliste à la RTNC/Haut-Katanga, qui prend en charge le ministère du genre, famille et enfant.

Rappelons que neuf des dix ministres provinciaux faisaient déjà partie de l’équipe annoncée il y a une semaine, accompagnée de dix commissaires généraux. Cette situation avait conduit à la convocation de Jacques Kyabula à Kinshasa par le vice-Premier ministre.

Voici la liste des dix ministres du nouveau gouvernement provincial du Haut-Katanga :

Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières : Jean Jacques Kashiba Ntambo

Ministre des Finances, Budget, Economie et Commerce : Jean de Dieu Mulenda

Ministre des Mines et Hydrocarbures : Lucien Lumanu Mukadi

Ministre de l’Agriculture, Pêche, Élevage et Développement Rural : Isala Katende Kasa

Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Aménagement du Territoire : Didier Kyembwa Mutombo

Ministre de l’Enseignement, Recherche Scientifique et Transfert de Technologie : Mme Christine Mwambila Kasongo

Ministre de la Santé, Hygiène et Affaires Sociales : Dr. Mwelwa Kalembwe

Ministre des Transports et Voies de Communication : Mme Stella Kalondji

Ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Thérèse Nzumba

Ministre de l’Environnement, Eaux et Forêts : Alfred Kalala Tshimbala

Ce nouveau gouvernement provincial du Haut-Katanga s’attelle désormais aux nombreux défis auxquels la province est confrontée, en s’appuyant sur les compétences et expériences de ses membres. Lire aussi : Investiture des gouvernements provinciaux : Jacquemin Shabani met le holà sur les irrégularités – Infocongo