Les Corbeaux ont livré une prestation convaincante, dominée de bout en bout. Dès les premières minutes, les Congolais ont montré leur détermination à terminer la compétition sur une bonne note. Oscar Kabwit, auteur d’une prestation XXL, a été à l’origine de plusieurs occasions dangereuses. C’est finalement Jean Diouf qui a ouvert le score de la tête, suivi d’un doublé d’Ibrahima Keita et d’un penalty transformé par Shaibu Souleymane.

Malgré cette victoire éclatante, le TP Mazembe n’a pas pu se qualifier pour les quarts de finale. Les Corbeaux terminent à la dernière place de leur groupe. Cette élimination est un coup dur pour le club, qui espérait aller plus loin dans la compétition.

Les raisons de cette élimination sont multiples :

Un début de compétition manqué : Les Corbeaux ont peiné à trouver leur rythme lors des premières journées.

Un groupe relevé : Le groupe A était particulièrement relevé, avec des équipes expérimentées comme Al-Hilal et MC Alger.

Des blessures : Le TP Mazembe a été handicapé par les blessures de plusieurs joueurs clés.

Prochaines échéances

Malgré cette déception, le TP Mazembe doit désormais se tourner vers les prochaines échéances. Le championnat national et les prochaines compétitions continentales seront l’occasion pour les Corbeaux de se relancer et de retrouver leur lustre d’antan. Lire aussi : TP Mazembe remporte le titre de champion de la Ligue 1 après une victoire serrée sur Lupopo ! – Infocongo

Notons que la cartographie de ce groupe A, a révélé qu’il est constitué du Kenya, pays de la zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et centrale (CECAFA), du Maroc pour l’Union nord-africaine de football (UNAF), de l’Angola et de la Zambie pour le Conseil des associations de football d’Afrique australe (COSAFA), ainsi que la RDC, pour l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC).

En termes de palmarès, le groupe A compte les deux pays qui, en 7 éditions ont goûté deux fois aux délices du sacre, à savoir : la RDC (2009 sous la houlette du sélectionneur Jean Santos Muntubile Ndiela) et 2016, sous la conduite de Jean Florent Ibenge Ikwange) et le Maroc (2018 et 2020), tandis que les trois autres pays que sont le Kenya, l’Angola et la Zambie courent encore derrière une première étoile continentale.

7 participations et deux sacres pour les Léopards

Néanmoins, pour les Léopards A’ de la RDC, ce sera leur 7ème participation dans une phase finale du CHAN, depuis la première édition en 2009.

Hormis la RDC et le Maroc, les autres éditions ont été remportées par le Sénégal (2023), la Tunisie (2011), la Lybie (2014). Ainsi, en 7 éditions, seulement 5 pays ont eu la chance de monter sur la plus haute marche du podium continental.

Les fauves de la RDC, sous l’ère de l’entraîneur Mwin Zaihra, ont manqué l’édition de 2018, après leur élimination par les Diables Rouges du Congo-Brazzaville.

Rappelons que, initialement prévue du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, cette compétition a été reportée au mois d’août prochain, par la CAF. Lire aussi : CHAN 2024 : Nouveau report, le tournoi aura lieu en août 2025 – Infocongo

Barca Horly Fibilulu Mpia

Si le tirage au sort est maintenu, c’est bien pour acter ce nouveau report. La compétition se déroulera finalement en août 2025. Cette décision s’explique par des retards dans la mise aux normes des infrastructures sportives des pays hôtes.

« La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé aujourd’hui le report du TotalEnergies CAF African Nations Championship (CHAN) Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025. De bons progrès ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la mise à niveau de stades, de terrains d’entraînement, d’hôtels, d’hôpitaux et d’autres infrastructures et installations (…)

Cependant, les experts en technique et en infrastructure de la CAF, dont certains ont été basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont informé la CAF que plus de temps est nécessaire pour s’assurer que l’infrastructure et les installations sont aux niveaux nécessaires pour accueillir un succès des Championnats d’Afrique des Nations TotalEnergies (“CHAN”) Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024. », a indiqué la CAF dans un communiqué.

Report sans surprise

Ce report n’est pas une surprise totale. Des rumeurs circulaient depuis plusieurs jours sur un éventuel décalage de la compétition. Le spécialiste, Le360 Sport et Micky Jnr, avait d’ailleurs évoqué cette possibilité, soulignant notamment que deux équipes n’étaient pas encore confirmées pour le tournoi.

Pour pallier ce manque, un mini-tournoi entre les sélections U20 des sept pays invités est prévu du 26 au 29 janvier prochains. Ce tournoi permettra de déterminer les deux dernières équipes qualifiées pour le CHAN 2025. Pour rappel, les sept invités de marque sont l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Gambie, le Malawi, les Comores, l’Algérie, et enfin l’Egypte, qui a confirmé sa première participation historique en huit éditions il y a quelques jours.

Ce nouveau report est un coup dur pour les organisateurs et les équipes nationales qui se préparaient activement pour cette compétition. Cependant, la CAF estime que cette décision est nécessaire pour garantir le succès du tournoi et offrir aux équipes les meilleures conditions de jeu. Lire aussi : Incertitude sur le pays hôte, le CHAN 2024 menacé ? – Infocongo

Les Congolais, sous la houlette de leur entraîneur Papy Kimoto, sont déterminés à décrocher leur première victoire dans cette compétition et à se rapprocher des phases finales. Malgré la taille et l’expérience de leur adversaire marocain, les joueurs de Maniema Union affichent une grande confiance en leurs capacités.

Jonathan Kanu, milieu de terrain de l’équipe, a exprimé la détermination de son équipe à obtenir un résultat positif : « Nous sommes déjà ici au Maroc et il fait très froid, mais on espère qu’on va s’habituer dans les jours qui nous restent avant ce match. L’équipe se porte bien et notre morale est au bon niveau pour ce match car nous sommes très déterminés à faire un bon résultat pour ce match. »

Un enjeu majeur

Ce match revêt une importance capitale pour les deux équipes. L’AS Maniema Union, actuellement troisième du groupe B avec 3 points, doit impérativement gagner pour conserver ses chances de qualification. Une victoire permettrait aux Congolais de se rapprocher des deux premiers, l’AS FAR et Mamelodi Sundowns, qui comptent tous deux 5 points.

Un match difficile mais pas impossible

Le match s’annonce difficile pour les Congolais, qui évolueront sur la pelouse de leur adversaire et dans des conditions climatiques difficiles. Cependant, les joueurs de Maniema Union sont prêts à relever ce défi et à montrer leur détermination.

Le match AS FAR – Maniema Union sera à suivre en direct ce samedi 4 janvier. Ce sera l’occasion pour les Congolais de vibrer et de soutenir leur équipe dans cette compétition prestigieuse. Lire aussi : Maniema Union : Une qualification historique pour les Corbeaux de Kindu ! – Infocongo

Les Léopards, déjà qualifiés, ont aligné une équipe remaniée pour cette rencontre, offrant ainsi une opportunité aux joueurs moins utilisés de se montrer. Mais c’est le Syli national qui a su saisir sa chance, profitant de la relaxation apparente des Congolais. Un but inscrit en toute fin de la seconde période (92’) a suffi au bonheur des Guinéens.

Une victoire qui relance le suspense

Cette victoire permet à la Guinée de se rapprocher des autres équipes en lice pour la deuxième place du groupe. Le classement se resserre et tout reste encore possible à une journée de la fin des éliminatoires. Les prochaines rencontres s’annoncent donc décisives pour la Guinée et la Tanzanie, afin de connaître l’identité du deuxième qualifié.

La RDC, déjà qualifiée, peut souffler

De son côté, la RDC peut aborder la dernière rencontre face à l’Ethiopie avec sérénité, sachant que sa qualification est déjà assurée. Les Léopards n’avaient plus encaissé en 587 minutes de football. Ils étaient invaincus depuis la CAN. Néanmoins, cette défaite ne remet pas en cause le parcours remarquable des Léopards dans ces éliminatoires.

Les enjeux de la dernière journée

La prochaine journée, qui est aussi la dernière, s’annonce palpitante dans ce groupe H. Tous les regards seront tournés vers les confrontations directes entre les équipes encore en lice pour la deuxième place. Chaque point sera précieux pour espérer se qualifier pour la CAN 2025. Lire aussi : Éliminatoires CAN 2025 : Léopards A, le groupe affiche complet à Abidjan – Infocongo

Des ambitions décuplées

Après avoir mené la RDC en demi-finale de la dernière CAN, l’entraîneur français vise désormais le titre suprême : « Faire une demi-finale de la CAN avec le Congo, ce n’est pas gagner la CAN. Nous, on veut gagner la CAN, c’est ce qu’on recherche. Il y aura encore plus d’émotions », a-t-il déclaré.

Cette ambition est largement partagée par les supporters congolais, qui voient en cette équipe une génération capable de ramener le trophée en RDC. Les Léopards ont en effet démontré une solidité défensive remarquable, n’encaissant aucun but en quatre matchs. Offensivement, l’équipe a également montré de belles choses, avec un total de six buts marqués.

Un effectif compétitif et une préparation méticuleuse

Pour atteindre son objectif, Sébastien Desabre dispose d’un effectif de qualité, composé de joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens. Le sélectionneur français a su mettre en place un collectif solide et bien organisé, capable de s’adapter à différents styles de jeu.

Les prochaines rencontres des éliminatoires seront l’occasion pour Desabre de faire tourner son effectif et de donner du temps de jeu à tous les joueurs. « Notre objectif est de gagner les deux derniers matchs. On a l’opportunité de voir certains joueurs à l’œuvre lors de ces deux matchs. On peut s’attendre à ce qu’il y ait des remplacements des joueurs. Il y a des joueurs qu’on veut voir un peu plus que d’habitude », a-t-il expliqué.

Un engouement populaire sans précédent

Le parcours exceptionnel des Léopards a suscité un engouement populaire sans précédent en RDC. Les supporters sont de plus en plus nombreux à croire en cette équipe et à rêver d’un sacre continental. La CAN 2025 au Maroc s’annonce déjà comme un événement majeur pour le football congolais.

Les Léopards de la RDC sont prêts à relever le défi et à écrire une nouvelle page de l’histoire du football congolais. Avec un effectif talentueux, un sélectionneur ambitieux et le soutien de tout un peuple, les fauves ont toutes les cartes en main pour briller lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Lire aussi : CAN 2025 : 26 Léopards contre la Guinée avec le retour de Wissa et Mukau, sans Tuanzebe – Infocongo

Grâce à leurs récentes performances, notamment lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les Léopards ont gagné 2 places et se classent désormais à la 58è place mondiale et à la 10è place au niveau africain.

Cette ascension fulgurante est le fruit d’un travail acharné de la part des joueurs, du staff technique et de toute la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA). Les victoires remportées lors des dernières rencontres ont permis aux Léopards d’engranger de précieux points et de se rapprocher des meilleures nations africaines.

Les clés de cette réussite

Plusieurs facteurs expliquent cette progression : une cohésion de groupe renforcée : Les joueurs semblent plus soudés que jamais et affichent une détermination sans faille sur le terrain. En effet, avec des joueurs comme le capitaine Chancel Mbemba, défenseur solide ; Théo Bongonda, dribbleur exceptionnel ; Dimitri Bertaud, gardien impressionnant et les internationaux et binationaux venant des quatre coins de l’Europe, l’équipe montre un impressionnant ensemble vraiment dynamique et prometteur pour l’avenir du football congolais.

Un recrutement judicieux : La FECOFA a su attirer de nouveaux talents, principalement des binationaux évoluant en Europe, qui ont apporté un plus à l’équipe nationale. De plus grâce à un encadrement de qualité, le staff technique, dirigé par le Français Sébastien Desabre, met en place un travail sérieux et efficace.

Enfin et pas des moindres, le soutien du public : Les supporters congolais ont toujours été derrière leur équipe et leur enthousiasme a été un véritable moteur.

Les prochains défis

Cette progression est encourageante, mais les Léopards ne doivent pas s’endormir sur leurs lauriers. De nombreux défis les attendent, notamment la phase finale de la CAN 2025 à laquelle ils sont déjà qualifiés, après leur double victoire face à la Tanzanie et, à terme, la Coupe du Monde. Il faudra confirmer ces bonnes performances lors des prochaines rencontres et continuer à travailler dur pour atteindre les objectifs fixés. Lire aussi : Les Léopards rugissent à Dar es Salaam : doublé de Meschack Elia 2-0 ! – Infocongo

Mardi 27 août 2024, Max Moke, président du FC MK (ancien club du joueur), a fait une révélation qui serait liée à la cause.  En effet, via les ondes de la Radio Top Congo, lors de son passage à l’émission de notre confrère Jenovic Mbowa, le président de l’ancien club de l’attaquant, a laissé entendre que des agents pourraient être à l’origine du refus de Silas de rejoindre la sélection. Selon lui, ces agents instilleraient dans l’esprit des joueurs la peur de subir des pratiques occultes, des « grigris », au sein de l’équipe nationale.

« Il y a toujours des agents véreux qui mettent dans la tête des enfants que quand tu vas à l’équipe nationale, il y a beaucoup de gens qui vous font des grigris et vous ne savez pas bien jouer », a déclaré Max Mokey lors d’une émission radiophonique.

Ces déclarations viennent renforcer les rumeurs qui courent depuis longtemps sur l’existence de pratiques occultes dans le football africain, notamment dans les sélections nationales. Ces pratiques, souvent considérées comme des superstitions, seraient censées influencer les performances des joueurs sur le terrain.

« Je suis Congolais et je suis fier de représenter mon pays », Silas Katompa

Cependant, l’international congolais a fait taire les rumeurs :

« Je suis Congolais et je suis fier de représenter mon pays », a répondu Silas Katompa à ses détracteurs dans un communiqué. L’attaquant de Stuttgart dénonce une campagne de déstabilisation de sa personne initiée par des gens de mauvaise foi. « Je n’accepterai jamais d’être cité dans les antivaleurs. Je n’ai jamais refusé de venir en sélection. La RDC compte beaucoup de joueurs talentueux et les places se vendent chères », a-t-il déclaré. Lire aussi : Léopards : Silas Katompa fait taire les rumeurs – Foot RDC

« Gris-gris », un phénomène complexe aux multiples facettes

La croyance en la magie et dans les forces occultes est profondément ancrée dans certaines cultures africaines. Dans le contexte du football, où la pression pour réussir est immense, ces croyances peuvent trouver un terrain fertile. Les joueurs, souvent jeunes et vulnérables, peuvent être tentés de croire aux promesses de ceux qui leur proposent des « solutions » surnaturelles pour améliorer leurs performances.

Ces croyances vieilles comme le monde ont la peau dure en RDC, où un certain « Mort-Mort », féticheur de son état, bien connu des milieux sportifs congolais est réputé faiseur de miracles, capable de « donner » la victoire contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Cependant, il est important de nuancer ces propos. Si les pratiques occultes existent bel et bien dans le football africain, il serait réducteur de réduire l’absence de Silas Katompa à ces seules raisons. D’autres facteurs, tels que des problèmes personnels, des divergences avec le staff technique ou des négociations contractuelles, pourraient également entrer en ligne de compte.

Les enjeux pour le football congolais

Ces révélations mettent en lumière les défis auxquels est confronté le football congolais. La propagation de rumeurs et de croyances infondées peut nuire à la cohésion d’une équipe et créer un climat de suspicion. Il est donc essentiel de lutter contre ces pratiques et de promouvoir une culture sportive basée sur le travail, l’effort et le respect des règles.

Les fédérations sportives africaines ont un rôle important à jouer dans ce domaine. Elles doivent mettre en place des programmes de sensibilisation pour lutter contre les superstitions et promouvoir une éthique sportive. Les joueurs, quant à eux, doivent être accompagnés et soutenus pour faire face aux pressions et aux tentations auxquelles ils sont confrontés.

En conclusion, l’affaire Silas Katompa soulève des questions fondamentales sur l’avenir du football congolais. Il est temps de dépasser les croyances et les superstitions pour construire un football plus sain et plus performant. Lire aussi : CAN 2025 : Desabre mise sur la jeunesse avec Mbuku et Mukau dans sa liste des 25 convoqués – Infocongo