Les étudiants devront suivre les cours pendant 12 semaines pour le second semestre dans les établissements de l’ESU.

Ce calendrier prévoit les enseignements à partir de lundi 10 août jusqu’au 31 octobre 2020. Les examens de la première session sont prévus à partir du 9 octobre alors que ceux de la seconde session sont fixés en décembre.

La prochaine année académique débutera le 14 décembre 2020.

Selon ce communiqué, ce calendrier concerne toutes les institutions de l’ESU sur l’ensemble du territoire national.

Le ministre de l’ESU Thomas LUHAKA a par ailleurs insisté sur le respect des gestes barrières dans les promotions qui sont autorisées à rouvrir.

C’est ce lundi 10 août que les enseignements vont reprendre dans les institutions supérieures et universitaires de la RDC. Cette reprise concerne dans un premier temps les promotions terminales et celles à faible effectif.

Pour rappel, c’est depuis le 19 mars dernier que les cours ont été suspendus dans les institutions supérieures et universitaires en RDC, suite au Covid-19.

Azarias Mokonzi

Selon le ministre, ce nouveau calendrier accordera trois mois aux institutions d’enseignement supérieur et universitaire du pays pour parachever leurs programmes des cours pour l’année académique 2019-2020.

Pour Thomas Luhaka, les enseignements dans les institutions supérieures et universitaires de l’année 2019-2020 prendront fin dans plus ou moins trois mois à dater du lundi 10 août prochain. Cette décision aura pour conséquence, le décalage de l’année académique 2020-2021 au plus tard en décembre ou janvier 2021.

Le ministre de l’ESU a par ailleurs insisté sur le respect des gestes barrières au Coronavirus dans les promotions qui sont autorisées à rouvrir. Des dispositifs d’hygiènes nécessaires doivent être pris par les chefs d’établissement de l’ESU, insiste Thomas Luhaka.

Suspendus depuis le 19 Mars dernier pour limiter la propagation du Coronavirus, les enseignements vont reprendre ce 10 Août 2020 dans les institutions supérieures et universitaires de la RDC. Cette reprise concerne dans un premier temps les promotions terminales et celles à faible effectif.

Papy Roger Aezema/Beni

Selon Tomas Luhaka, depuis un temps, les chefs des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire, ESU, ne se conformaient pas aux dispositions en vigueur transmettant les données statistiques relatives aux inscrits et aux finalistes.

Cette nouvelle année il demande rapport faute de quoi, les responsables académiques s’exposent à la rigueur de la loi, ce qui rend difficile la tâche au Secrétariat général, qui doit dans le cadre de la politique de la bonne gouvernance, déposer en temps utile les données statistiques en vue de faciliter leur exploitation.

Pour cette année académique, le patron de l’ESU enjoint aux chefs des établissements de lui transmettre ces statistiques conformément aux textes régissant ce secteur en RDC.

Cet appel intervient à quelques jours seulement de l’autorisation de reprise des activités académiques qui doivent redémarrer d’ici lundi 03 août 2020.

Azarias Mokonzi

En effet, le numéro un de l’Enseignement supérieur et universitaire a signifié qu’une fois que le document fixant les modalités de reprise sera validé et publié, il sera envoyé aux chefs des établissements pour leur signifier le chronogramme et la procédure de reprise des activités :

« Je peux vous assurer que les cours de l’enseignement supérieur et universitaire reprennent au début du mois prochain, le mois d’août ».

Thomas Luhaka a annoncé que cette reprise sera progressive et les mesures barrières resteront une priorité des priorités.

Jacques Kalokola

Le lancement dudit projet longtemps resté en veilleuse faute de financement, a été au centre des échanges entre le patron de ce secteur et ses hôtes.

Objectif : enseignement à distance

Le Professeur Banza Nsomwe, secrétaire général Académique de l’Unikin, qui a conduit ce comité a révélé à la presse que ce projet combien important pour la République Démocratique du Congo, en général, et le secteur de l’Esu, en particulier, consiste à mettre en réseau les Universités, Instituts supérieurs ainsi que les centres de recherche pour les échanges des données et informations en temps réel, un système moderne indispensable également pour assurer l’enseignement à distance.

Un projet prioritaire pour Thomas Luhaka

Le Ministre de l’enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka Losendjola, estime que le relèvement du système éducatif de l’Enseignement supérieur passe également par l’amélioration des conditions de travail des professeurs ainsi que des conditions d’études des apprenants.

Pour le Professeur Pierre Kasengedia, Directeur général de l’Ista Kinshasa, cet outil permettra aux universités, Instituts supérieurs et centres de recherches d’échanger des données de recherches ou d’enseignement ainsi que d’autres informations en temps réel.

Thomas Luhaka veut faire de Kinshasa le point focal de ce réseau d’ensemble d’établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire en RDC, afin de résoudre petit à petit, l’épineuse question de la carence des professeurs à l’intérieur du pays, ainsi que celle de la pénible mobilité des professeurs existants.

 Le lancement de ce projet ambitieux aura lieu dans un avenir proche, et sonnera une nouvelle ère dans le secteur de l’Esu avec la finalité de booster le développement du pays.

Jacques Kalokola

En effet, l’ancien ministre des Infrastructures dans le gouvernement Tshibala qui a eu à gérer les travaux du programme des 100 jours du Chef de l’Etat, ne figure pas sur la liste des personnes appelées à comparaître comme témoin dans cette affaire, contrairement à d’autres de ses collègues, comme l’ancien ministre du Budget Kangudia Mbayi Pierre, Henri Yav Muland, ancien ministre des Finances ainsi que plusieurs autres membres de la coordination qui sont appelés à se présenter demain devant le juge d’instruction.

Cependant, il faut souligner que le mercredi 29 avril Thomas Luhaka s’était déjà présenté au Parquet général de Kinshasa/Matete en tant que renseignent dans le dossier Sococ et Foner concernant l’exécution du programme des 100 jours.

C’est en sa qualité d’ancien ministre des Infrastructures, Travaux publics et reconstructions (Itpr) qu’il avait été invité par le parquet sur le contrat qui liait Sococ/Sud-Kivu au Foner sous son mandat et dont les travaux n’ont pas été exécutés, alors que l’argent avait débloqué par le Trésor public.

Plus de peur que de mal

Contrairement à ce que la rumeur colporte dans la ville, de voir l’ancien ministre être rattrapé par la justice, ce dernier regagna paisiblement son cabinet de travail comme signifié dans un communiqué daté du même jour, émis par les services de communication du ministre de l’ESU.

Thomas Luhaka Losendjola continue donc à exercer sereinement comme ministre de l’Enseignement Supérieure et Universitaire…

Jacques Kalokola 

En effet, le numéro un de l’Enseignement supérieur et universitaire souligne que cette demande est conforme à la volonté du chef de l’Etat et du Gouvernement :

« Conformément à la volonté du Chef de l’Etat et du Gouvernement, je vous instruis par la présente, d’examiner les modalités pratiques devant permettre la reprise imminente des activités académiques ».

Thomas Luhaka souligne aussi que la priorité revient aux provinces non affectées par la pandémie de Coronavirus.

En plus, il demande à ses collaborateurs, chefs d’établissements d’enseignements supérieurs et universitaires, de veiller au respect des gestes barrières et le nombre des professeurs présents localement devra aussi faire partie de ces modalités pratiques.

Enfin, le Ministre de l’Esu dit attendre le rapport subséquent.

Jacques Kalokola

C’est dans ce cadre qu’il organise, ce mardi 17 mars, une réunion avec les chefs d’établissements, tant publics que privés, de l’enseignement supérieur et universitaire.

A travers une correspondance, Thomas Luhaka demande à ces chefs d’établissement de dépêcher deux de leurs experts à cette réunion qui se tiendra ce mardi dans l’enceinte de l’Istp Gombe à 11 heures.

Le programme de cette réunion prévoit au total cinq communications qui se présentent de la manière suivante : le professeur Jean-Marie Kayembe prononcera le mot d’introduction ; le professeur Patrick Mvubi de l’Ecole de Santé publique parlera des axes stratégiques de la riposte ; le professeur Mandina Madona des Cliniques universitaires de Kinshasa présentera les mesures de prévention et de traitement contre le Covid-19; le professeur Jean-Jacques Muyembe parlera du diagnostic au laboratoire ; et enfin Mr Stany Ekombe de l’Isp Gombe abordera l’approche pédagogique de lutte contre le Covid-19 en milieux académiques.

Il convient de rappeler que le ministère de la santé a enregistré le week-end dernier le troisième cas de Coronavirus à Kinshasa. Contrairement aux rumeurs qui circulent dans la capitale congolaise, le ministre de la santé a affirmé que le Gouvernement congolais n’a pas jusque-là décidé de la fermeture des écoles et universitaires comme stratégie de lutte contre la propagation de ce virus hautement mortel dans les milieux scolaires et académiques.

Levée des boucliers dans les partis politiques

Certains opérateurs politiques et partis politiques désapprouvent la communication gouvernementale face au Coronavirus, cas du député national député Gratien Iracan, qui a écrit, lundi 16 mars au Bureau de l’Assemblée nationale pour demander une enquête sur la gestion de la pandémie de Coronavirus par les autorités.

D’autre part, le MLC désapprouve la manière « peu responsable du gouvernement de gérer la crise, ce qui traduit l’amateurisme de l’État dans la gestion de cette épidémie dont les conséquences sont incommensurables sur le plan économique, stratégique et surtout humain ». Dans un communiqué de presse, le comite exécutif du mouvement de libération du Congo « condamne l’absence d’un plan de contingence nationale approprié de riposte à la pandémie et le choix d’un hôpital situé dans un quartier populaire en lieu et place du site de confinement prévu à cet effet, accentuant ainsi l’impression du chaos ».

Le MLC Invite la population « à observer scrupuleusement les mesures sanitaires préventives tel que recommandées par l’OMS pour éviter la dispersion du virus ».

Le communiqué signé par Fidele Babala, le secrétaire général adjoint du parti, arrive 5 jours après le premier cas déclaré de coronavirus en RDC. C’est le premier parti politique à s’exprimer officiellement sur le sujet après des interventions personnelles de personnalités politiques, dont certaines à contre courant de l’actualité sanitaire internationale. Parmi ceux-là, un tweet très controversé de la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba.

La primature rassure

Mais, à la Primature, on se veut rassurant. Ainsi, le Premier ministre Sylvestre Ilunga a réuni les membres du Comité multisectoriel de crise pour contrer la pandémie de coronavirus (COVID-19) en RDC.

Cette réunion d’urgence a été élargie à d’autres membres du gouvernement notamment la ministre d’État chargée du Travail, son collègue de la Communication et des Médias, le ministre d’État en charge de la Décentralisation et le ministre d’Etat de l’EPST. A ceux là, se sont ajoutés le Chef d’État Major général des FARDC, le Commissaire général de la PNC et le Virologue Jean Jacques Muyembe.

Cette réunion a préparé le conseil des Ministres extraordinaire de ce mardi, qui sera certainement présidé par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi sur cette question majeure de santé publique.

 Une communication importante du Gouvernement est très attendue  pour protéger et sécuriser  la population avec des mesures préventives contre le coronavirus en RDC.

Essai clinique pour un vaccin

Du côté des scientifiques, les autorités sanitaires américaines on annoncé que le premier essai clinique pour tester un vaccin candidat contre le nouveau coronavirus a débuté lundi 16 mars à Seattle, aux Etats –Unis d’Amérique.

« L’essai clinique ouvert va inclure la participation de 45 adultes volontaires en bonne santé âgés de 18 à 55 ans pendant environ six semaines », ont indiqué les Instituts nationaux de santé américains (NIH) dans un communiqué. « Le premier participant a reçu le vaccin expérimental aujourd’hui », ont-ils ajouté.

En effet, Thomas Luhaka, a réuni les membres du comité de gestion, les délégués de la coordination des étudiants et d’autres partenaires de l’Université de Kinshasa mardi 28 janvier, pour s’acquérir de la situation depuis l’arrêt des activités académiques le 06 janvier 2020.

Comme il l’avait demandé dans sa lettre du 15 janvier passé au comité de gestion de lui présenter un chronogramme de la reprise des activités, le ministre a décidé contrairement à la date du lundi 02 janvier 2020 fixée par les autorités de l’Unikin, ce dernier vient de rapprocher la reprise au lundi 24 février 2020.

Le secrétaire général administratif, le professeur Kabamba, a souligné au sortir de cette rencontre que quelques préalables devraient entériner cette reprise pour la bonne marche de cette université et pour sauver l’année académique 2019-2020.

Jacques Kalokola

Cependant, le comité de gestion pose quelques préalables avant l’accès aux cours :” tout étudiant doit se faire identifier en payant la première tranche des frais académiques du 27 janvier au 15 février 2020. ” Le comité de gestion rappelle que le paiement des frais est une condition sine qua non et demande au ministre de l’ESU, Thomas Luhaka, d’apprécier les décisions prises au cours de cette réunion.

 Il faut noter que cette décision fait suite à la demande du ministre Luhaka à ce comité le 15 janvier 2020 de lui présenter rapidement un chronogramme pour la reprise des activités académiques dans cette Alma Mater.

Pour la petite histoire, la hausse des frais académiques avait suscité la colère des étudiants qui avaient créé des troubles sur le site universitaire, occasionnant même le lynchage d’un policier et quelques actes de vandalisme.

Ainsi, pour remettre de l’ordre, le gouvernement congolais avait momentanément procédé à la fermeture de cette université et au déguerpissement des étudiants des homes. Signalons aussi que les frais académiques sont restés les mêmes comme l’a souhaité le ministre de tutelle.